From dc12084d933dc4981a6ff489622845053d4914b3 Mon Sep 17 00:00:00 2001 From: =?UTF-8?q?Nicolas=20L=C5=93uillet?= Date: Wed, 13 Apr 2016 14:46:31 +0200 Subject: [PATCH 1/2] Add doctrine clear after flush, thanks to @BitOne talk at Symfony Live --- src/Wallabag/ImportBundle/Import/PocketImport.php | 1 + src/Wallabag/ImportBundle/Import/WallabagImport.php | 1 + 2 files changed, 2 insertions(+) diff --git a/src/Wallabag/ImportBundle/Import/PocketImport.php b/src/Wallabag/ImportBundle/Import/PocketImport.php index f598e6112..ac68b6d92 100644 --- a/src/Wallabag/ImportBundle/Import/PocketImport.php +++ b/src/Wallabag/ImportBundle/Import/PocketImport.php @@ -258,6 +258,7 @@ class PocketImport implements ImportInterface // flush every 20 entries if (($i % 20) === 0) { $this->em->flush(); + $this->em->clear(); } ++$i; } diff --git a/src/Wallabag/ImportBundle/Import/WallabagImport.php b/src/Wallabag/ImportBundle/Import/WallabagImport.php index d65bc5306..b265f9f10 100644 --- a/src/Wallabag/ImportBundle/Import/WallabagImport.php +++ b/src/Wallabag/ImportBundle/Import/WallabagImport.php @@ -185,6 +185,7 @@ abstract class WallabagImport implements ImportInterface // flush every 20 entries if (($i % 20) === 0) { $this->em->flush(); + $this->em->clear(); } ++$i; } From 23d24b17509ed3e8725bc911a8a2f8fe502e38f2 Mon Sep 17 00:00:00 2001 From: =?UTF-8?q?Nicolas=20L=C5=93uillet?= Date: Mon, 18 Apr 2016 15:29:57 +0200 Subject: [PATCH 2/2] Add tests --- .../ImportBundle/Import/PocketImport.php | 2 +- .../ImportBundle/Import/WallabagImport.php | 2 +- .../Tests/Import/WallabagV2ImportTest.php | 4 +- .../Tests/fixtures/wallabag-v2.json | 301 ++++++++++++++++++ 4 files changed, 305 insertions(+), 4 deletions(-) diff --git a/src/Wallabag/ImportBundle/Import/PocketImport.php b/src/Wallabag/ImportBundle/Import/PocketImport.php index ac68b6d92..29361a328 100644 --- a/src/Wallabag/ImportBundle/Import/PocketImport.php +++ b/src/Wallabag/ImportBundle/Import/PocketImport.php @@ -258,7 +258,7 @@ class PocketImport implements ImportInterface // flush every 20 entries if (($i % 20) === 0) { $this->em->flush(); - $this->em->clear(); + $this->em->clear($entry); } ++$i; } diff --git a/src/Wallabag/ImportBundle/Import/WallabagImport.php b/src/Wallabag/ImportBundle/Import/WallabagImport.php index b265f9f10..65803823b 100644 --- a/src/Wallabag/ImportBundle/Import/WallabagImport.php +++ b/src/Wallabag/ImportBundle/Import/WallabagImport.php @@ -185,7 +185,7 @@ abstract class WallabagImport implements ImportInterface // flush every 20 entries if (($i % 20) === 0) { $this->em->flush(); - $this->em->clear(); + $this->em->clear($entry); } ++$i; } diff --git a/src/Wallabag/ImportBundle/Tests/Import/WallabagV2ImportTest.php b/src/Wallabag/ImportBundle/Tests/Import/WallabagV2ImportTest.php index b0667c9ae..e287d8e20 100644 --- a/src/Wallabag/ImportBundle/Tests/Import/WallabagV2ImportTest.php +++ b/src/Wallabag/ImportBundle/Tests/Import/WallabagV2ImportTest.php @@ -58,7 +58,7 @@ class WallabagV2ImportTest extends \PHPUnit_Framework_TestCase ->disableOriginalConstructor() ->getMock(); - $entryRepo->expects($this->exactly(3)) + $entryRepo->expects($this->exactly(24)) ->method('findByUrlAndUserId') ->will($this->onConsecutiveCalls(false, true, false)); @@ -75,7 +75,7 @@ class WallabagV2ImportTest extends \PHPUnit_Framework_TestCase $res = $wallabagV2Import->import(); $this->assertTrue($res); - $this->assertEquals(['skipped' => 1, 'imported' => 2], $wallabagV2Import->getSummary()); + $this->assertEquals(['skipped' => 22, 'imported' => 2], $wallabagV2Import->getSummary()); } public function testImportAndMarkAllAsRead() diff --git a/src/Wallabag/ImportBundle/Tests/fixtures/wallabag-v2.json b/src/Wallabag/ImportBundle/Tests/fixtures/wallabag-v2.json index 618ce546f..37c596688 100644 --- a/src/Wallabag/ImportBundle/Tests/fixtures/wallabag-v2.json +++ b/src/Wallabag/ImportBundle/Tests/fixtures/wallabag-v2.json @@ -41,5 +41,306 @@ "reading_time": 4, "domain_name": "news.nationalgeographic.com", "tags": [] + }, + { + "is_archived": 0, + "is_starred": 0, + "id": 612, + "title": "Échecs", + "url": "https://fr.wikipedia.org/wiki/Échecs", + "content": "
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
\n\t\t\t\t\t\t\t\t\n\t\t\t\t\t\t\t\t\t\t\t\t\n\t\t\t\t
\"Fairytale Vous lisez un « article de qualité ».
\n
\"Page Cet article concerne le jeu appelé « les échecs ». Pour d'autres emplois du mot, voir échec.
\n
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\n
Jeu d’échecs
jeu de société
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\n
\"Description
\n\n\n\n\n\n\n
Formatplateau
Mécanismestratégie combinatoire abstrait
Joueur(s)2
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Données clés
habileté
\nphysique

\"\" Non
réflexion
\ndécision

\"\" Oui
générateur
\nde hasard

\"\" Non
info. compl.
\net parfaite

\"\" Oui
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\"\"\n\n
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\"\"\n
\n\nEnluminure, Liber de Moribus, vers 1300.
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\"\"\n
\n\nJoueurs sur un échiquier géant
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\"\"\n
\n\nTable échiquier au parc de la Tête d'Or à Lyon, France.
\n
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\n

Le jeu d’échecs (prononcer [eʃɛk]) oppose deux joueurs de part et d’autre d’un plateau ou tablier appelé échiquier composé de soixante-quatre cases claires et sombres nommées les cases blanches et les cases noires. Les joueurs jouent à tour de rôle en déplaçant l'une de leurs seize pièces (ou deux pièces en cas de roque), claires pour le camp des blancs, sombres pour le camp des noirs. Chaque joueur possède au départ un roi, une dame, deux tours, deux fous, deux cavaliers et huit pions. Le but du jeu est d'infliger à son adversaire un échec et mat, une situation dans laquelle le roi d'un joueur est en prise sans qu'il soit possible d'y remédier.

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Le jeu a été introduit dans le Sud de l'Europe à partir du Xe siècle par les Arabes, mais on ignore où il fut inventé exactement. Il dérive du shatranj ou chatrang qui lui-même est la version perse du chaturanga de l'Inde classique. Les règles actuelles se fixent à partir de la fin du XVe siècle. Le jeu d’échecs est l'un des jeux de réflexion les plus populaires au monde. Il est pratiqué par des millions de gens sous de multiples formes : en famille, entre amis, dans des lieux publics, en club, en tournoi, par correspondance, contre des machines spécialisées, entre ordinateurs, entre programmes, sur Internet, aux niveaux amateur et professionnel. Depuis son introduction en Europe, le jeu d'échecs jouit d'un prestige et d'une aura particulière qui du « jeu des rois » l’a fait devenir peu à peu « le roi des jeux » ou encore « le noble jeu », en référence à sa dimension tactique et à sa notoriété mondiale. Il a très largement inspiré la culture, en particulier la peinture, la littérature et le cinéma.

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La compétition aux échecs existe depuis les origines. On en trouve trace à la cour d'Haroun ar-Rachid au VIIIe siècle. Le premier tournoi de l'ère moderne a lieu à Londres en marge de l'Exposition universelle de 1851. La compétition est régie par la Fédération internationale des échecs (FIDE). Parallèlement, l'Association of Chess Professionals défend les intérêts des joueurs professionnels. Le premier champion du monde d'échecs est Wilhelm Steinitz en 1886 ; le champion en titre est le Norvégien Magnus Carlsen depuis 2013.

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Une théorie du jeu, développée depuis son invention et de façon intensive par les joueurs de premier plan de l'époque moderne, est transmise au travers d'une littérature échiquéenne abondante. La théorie des jeux (mathématique) décrit quant à elle les échecs comme un jeu de stratégie combinatoire abstrait de réflexion pure, fini, sans cycle et à information complète et parfaite. L'absence de cycle est garantie par les règles de nulle : répétition de position, règle des cinquante coups et impossibilité de mater.

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Un des objectifs des premiers informaticiens a été de mettre au point des machines capables de jouer aux échecs. De nos jours, le jeu est profondément influencé par les capacités des programmes joueurs d'échecs, ainsi que par la possibilité de jouer sur Internet. En 1997, Deep Blue devient le premier ordinateur à battre un champion du monde en titre dans un match qui l'oppose à Garry Kasparov.

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La composition échiquéenne, la forme artistique du jeu, a produit des centaines de milliers de problèmes dans de multiples genres. Cette discipline est également sous l'égide de la FIDE, qui organise des concours spécifiques pour les compositeurs de problème et les solutionnistes. Elle édite l'Album FIDE, un recueil trisannuel des meilleures compositions.

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Règles du jeu[ | modifier le code]

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Article détaillé : Règles du jeu d'échecs.
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Présentation[ | modifier le code]

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\"ChessStartingPosition.jpg\"\n
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\"Cavalier
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Position initiale d'une partie d'échecs.
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Une partie d'échecs commence dans la position initiale ci-contre, les blancs jouent le premier coup puis les joueurs jouent à tour de rôle en déplaçant à chaque fois une de leurs pièces (deux dans le cas d'un roque)[G 1]. Chaque pièce se déplace de façon spécifique, il n'est pas possible de jouer sur une case occupée par une pièce de son propre camp. Lorsqu'une pièce adverse se trouve sur la case d'arrivée de la pièce jouée, elle est capturée et retirée de l'échiquier. Gagner du matériel (des pièces) est un moyen pour gagner la partie, mais ne suffit pas toujours pour y parvenir.

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Il existe des règles spéciales lors du déplacement de certaines pièces : le roque, qui permet le déplacement simultané du roi et de l'une des tours ; la prise en passant, qui permet une capture particulière des pions ; et la promotion des pions, qui permet de les transformer en une pièce maîtresse de son choix (sauf le roi) lorsqu'ils atteignent la dernière rangée de l'échiquier[G 2].

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Lorsqu'un roi est menacé de capture, on dit qu'il est en échec. Si cette menace est imparable (on peut tenter de parer la menace en déplaçant le roi, en interposant une pièce ou en capturant la pièce attaquante) on dit qu'il y a échec et mat et la partie se termine sur la victoire du joueur qui mate. Il est interdit de mettre son propre roi en échec ou de le faire passer sur une ligne d'échec pendant le roque. Il est également interdit de roquer quand le roi est en échec sur sa case de départ. Si cela arrive (par inadvertance entre débutants) on doit reprendre le coup[G 3].

\n

Si un camp ne peut plus jouer aucun coup légal (cela arrive par exemple avec un roi seul et l'ensemble de ses pions bloqués) et si son roi n'est pas en échec, on dit alors qu'il s'agit d'une position de pat. Quel que soit le matériel dont le camp adverse dispose, la partie est déclarée nulle, c'est-à-dire sans vainqueur[G 4].

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Le but du jeu est donc d'infliger un échec et mat à son adversaire. Le terme échec et mat vient de sāh māta (en persan, soit as-sāh māt(a) الشّاهُ ماتَ en arabe), « le roi est mort », pour indiquer la défaite du roi. Le mot sāh (« roi » en persan) est à l'origine du mot échec et du nom des échecs dans un grand nombre de langues[1].

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Déplacements des pièces[ | modifier le code]

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Chaque pièce peut se déplacer au choix du joueur sur l'une des cases marquées d'une croix. Hormis le pion, elles capturent une pièce adverse qui se trouve sur leur trajectoire, sans pouvoir aller au-delà. À l'exception de la prise en passant, la pièce qui capture prend la place de la pièce capturée, cette dernière étant définitivement retirée de l'échiquier.

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  • Le fou, la tour et la dame sont des pièces à longue portée (ou pièces de lignes) : elles peuvent se déplacer le long de lignes. Chaque camp possède deux fous : ils se déplacent toujours sur les cases d'une même couleur, en diagonales; chaque camp possède donc un fou de cases blanches, et un fou de cases noires.
  • \n
Déplacements du fou de cases blanches\n
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\"Case
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Déplacements de la tour\n
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\"Case
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\"Case
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Déplacements de la dame\n
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  • Le roi se déplace d'une seule case à la fois, il dispose d'une règle de déplacement spéciale : le roque.
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  • Le cavalier ne peut être intercepté par aucune des pièces autour de lui, il saute jusqu'à sa case d'arrivée.
  • \n
Déplacements du roi\n
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\"Case
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\"Roi
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Déplacements du cavalier\n
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La tour peut capturer la dame\n
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  • Le pion peut se déplacer sur les cases marquées d'une croix (sans pouvoir y capturer une pièce adverse), et peut capturer sur les cases marquées d'un rond (sans pouvoir s'y déplacer si elles sont vides).
  • \n
Chacun des pions peut se déplacer de deux cases à la fois lors de son tout premier déplacement (ex. les pions f2 et g7 dans les diagrammes ci-dessous). Par contre, déplacer deux pions d'une case en un seul coup (une légende due à une mauvaise traduction d'un livre allemand[2]) est interdit dans la règle officielle du jeu d'échecs. Les pions disposent d'une règle de capture spéciale : la prise en passant.
\n
Les pions ne peuvent jamais reculer, les pions blancs se dirigent vers la huitième rangée, les pions noirs se dirigent vers la première rangée, et sont obligatoirement promus dès qu'ils l'atteignent.
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Déplacements d'un pion blanc\n
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Déplacements d'un pion noir\n
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\"Pion
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\"Pion
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\"Case
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\"Case
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\"Case
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\"Case
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\"Case
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\"Case
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\"Case
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Le pion peut capturer le cavalier\n
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\nabcdefgh\n
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\"Chessboard480.svg\"
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\"Pion
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\"Cavalier
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\"Case
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Règles spéciales[ | modifier le code]

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Roque[ | modifier le code]

\n
Article détaillé : Roque (échecs).
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\"\"\n
\n\n
Le petit roque, noté 0-0
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\n
\n
\n
\"\"\n
\n\n
Le grand roque, noté 0-0-0
\n
\n
\n
\n

Le roque consiste à déplacer en un seul coup le roi et l'une des tours. Il y a deux façons de roquer :

\n
  • avec le roi et la tour de la colonne h, ce déplacement s'appelle le « petit roque » ;
  • \n
  • avec le roi et la tour de la colonne a, ce déplacement s'appelle le « grand roque » car la tour effectue un déplacement plus grand (une case de plus).
  • \n

Dans les deux cas, on procède ainsi : on déplace d'abord le roi de deux cases vers la tour puis, avec la même main, on fait passer la tour de l'autre côté, juste à côté du roi (voir le diagramme ci-contre).

\n

Les conditions suivantes sont nécessaires pour pouvoir roquer :

\n
  1. aucune pièce ne se trouve entre le roi et la tour concernée ;
  2. \n
  3. le roi et la tour concernée n'ont encore jamais joué ;
  4. \n
  5. le roi n'est pas en échec ;
  6. \n
  7. la case traversée par le roi n'est contrôlée par aucune pièce adverse.
  8. \n

Remarques :

\n
  • La dernière règle s'explique ainsi : le roi joue deux coups en un ; par exemple, dans le petit roque, le Roi va en f1, puis en g1. Donc, conformément aux règles, il ne peut se mettre en échec sur la case intermédiaire f1, ni sur la case g1 (le roi n'a pas le droit de se mettre en échec de lui-même).
  • \n
  • Le roi et la tour ne devant jamais avoir joué, chaque camp ne peut faire qu'un seul roque dans une partie, que ce soit un petit ou un grand roque.
  • \n
  • La tour, par contre, peut être attaquée par une pièce adverse : la case a1 (a8 pour les noirs) lors du grand roque, et h1 (h8 pour les noirs) lors du petit roque peut être contrôlée par une pièce adverse. Lors du grand roque, la case b1 (b8 pour les noirs) peut, elle aussi, être contrôlée par une pièce adverse, puisque le roi n'y va pas.
  • \n
\n

Prise en passant[ | modifier le code]

\n
Article détaillé : Prise en passant.
\n
\n
\"\"\n
\n\n
La prise en passant, notée e.p.
\n
\n
\n
\n

La prise en passant peut intervenir lorsqu'un camp vient de jouer un pion de deux cases (c'est possible lors d'un tout premier déplacement du pion) et, ce faisant, évite la confrontation avec un pion adverse. Dans l'exemple ci-contre, les blancs jouant a2-a4 évitent la rencontre entre le pion blanc a2 et le pion noir b4.

\n

Toutefois, la règle du déplacement d'un pion de deux cases s'interprète ainsi : le pion joue deux coups en un, tout d'abord un coup d'une case (a2-a3 dans notre exemple), puis un second coup du même pion d'une case (a3-a4). Dans ces conditions le camp adverse peut considérer qu'après le premier coup il est en droit lui-même de capturer le pion déplacé : c'est ce qu'il fait effectivement grâce à la prise en passant, bxa3 dans l'exemple.

\n

De façon cohérente, le pion capture sur la première case, c'est-à-dire a3 dans notre exemple, et le pion capturé est bien retiré de l'échiquier.

\n

Remarques :

\n
  • La prise en passant n'est pas obligatoire.
  • \n
  • Le camp qui prend en passant doit le faire immédiatement, au coup suivant cette possibilité disparait.
  • \n
  • La prise en passant est notée (de façon optionnelle) en ajoutant e.p. après le coup, exemple : bxa3 e.p.
  • \n
\n

Pat[ | modifier le code]

\n
Article détaillé : Pat (échecs).
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\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n
\nabcdefgh\n
8\n
\"Chessboard480.svg\"
\"Roi
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\"Tour
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\"Roi
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\"Pion
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\nabcdefgh\n
\n
Les blancs au trait sont pat
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\n
\n
\n

Le pat est une situation particulière dans laquelle un camp au trait ne peut jouer aucun coup légal, sans pour autant que son roi soit en échec. La partie se termine immédiatement et elle est déclarée nulle, c'est-à-dire sans vainqueur.

\n

Dans le diagramme ci-contre, les blancs au trait n'ont aucun coup légal car on n'a pas le droit de se mettre en échec volontairement, et le pion blanc est bloqué. Puisqu'il n'y a pas échec, c'est un pat et la partie est déclarée nulle.

\n

Promotion[ | modifier le code]

\n
Article détaillé : Promotion (échecs).
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\nabcdefgh\n
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\"Chessboard480.svg\"
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\"Pion
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\"Roi
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\"Roi
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\nabcdefgh\n
\n
Promotion et sous-promotion
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\n
\n
\n

La promotion du pion[G 5] consiste à le transformer, au choix du joueur et indépendamment des pièces antérieurement perdues, en dame, en tour, en fou ou en cavalier de même couleur lorsqu'il atteint la dernière rangée de l'échiquier (la huitième pour les blancs et la première pour les noirs). Dans le diagramme ci-contre, les blancs peuvent jouer leur pion en f8 et le transformer en dame, en tour, en fou ou en cavalier. Lorsqu'un pion atteint la dernière rangée, il est obligatoire de le promouvoir immédiatement, on ne peut ni le laisser inchangé ni reporter la promotion à plus tard.

\n

La sous-promotion consiste, lors de la promotion, à choisir une pièce autre que la dame, qui est normalement privilégiée car c'est la pièce la plus puissante du jeu. C'est parfois utile comme dans le diagramme ci-contre, en effet on se rend compte qu'après avoir joué f8=D, le roi noir ne dispose d'aucun coup légal. Les noirs, n'ayant pas d'autre pièce à jouer, sont pat et la partie est nulle, bien que les blancs aient une dame en plus.

\n

En conséquence, les blancs choisissent de faire une sous-promotion en tour : f8=T, les noirs ne sont pas pat car ils peuvent jouer Rg7 et les blancs gagnent cette finale théorique facile. Si les blancs choisissaient de sous-promouvoir leur pion en fou ou en cavalier la partie serait nulle car il n'est pas possible de mater avec R + F contre R seul, ou R + C contre R seul.

\n
\n

Fin de la partie[ | modifier le code]

\n
\n
\"\"\n
\n\nFin de partie dans un style théâtral.
\n
\n
\n

Toutes les parties ne se terminent pas nécessairement par un échec et mat.

\n

Les parties peuvent se terminer par une victoire pour un camp associé à une défaite pour l'autre camp. Plusieurs cas de figure peuvent se présenter :

\n
  • échec et mat,
  • \n
  • abandon d'un joueur,
  • \n
  • perte au temps : dans une partie à la pendule, un des deux joueurs peut être à court de temps de réflexion et finir par perdre pour dépassement de son quota, cela même si sa position est nettement supérieure,
  • \n
  • par décision de l'arbitre, pour non-respect du règlement (retard ou absence à une partie, tricherie, sonnerie de téléphone pendant la partie).
  • \n

Les parties peuvent se terminer par une partie nulle, c'est-à-dire sans vainqueur. Plusieurs cas de figure peuvent se présenter :

\n
  • Par accord mutuel entre les deux joueurs pendant la partie.
  • \n
  • À partir de la troisième répétition d'une même position avec le même joueur ayant le trait. Cette nulle est obtenue uniquement si un joueur l'exige, l'autre joueur ne peut pas s'y opposer.
  • \n
  • En vertu de la règle des 50 coups.
  • \n
  • Par l'impossibilité de mater : s'il n'existe aucune suite de coups (légaux) qui peut mener au mat de l'un ou de l'autre joueur. Cette impossibilité de mater met fin à la partie immédiatement, aucun joueur ne peut s'y opposer.
  • \n
  • Lorsque survient un pat.
  • \n
  • Lorsqu'un joueur perd au temps et que l'autre joueur n'a pas suffisamment de matériel pour gagner. Cette nulle est obtenue automatiquement : aucun joueur ne peut s'y opposer.
  • \n

Notation des parties[ | modifier le code]

\n
Article détaillé : Notation algébrique.
\n
\n
\"\"\n
Notation algébrique des coups. À l'intersection de la colonne g et de la rangée numéro 5 se trouve la case g5.
\n
\n
\n
\n
\"\"\n
\n\nUne feuille de partie Réti contre Capablanca, en 1924.
\n
\n
\n

En compétition, il est obligatoire de noter les coups joués[3], afin de permettre le contrôle de la partie par l'arbitre, son archivage par l'organisateur et sa publication dans des livres, revues, sites web ou bases de données. À cette fin, divers systèmes de notation ont été proposés et utilisés, dont la notation descriptive, très populaire dans les pays anglo-saxons et hispaniques. De nos jours, on utilise mondialement la notation algébrique abrégée, qui est le système officiel de la FIDE[4].

\n

Dans la notation algébrique, chaque colonne de l'échiquier est désignée par une lettre de a à h et chaque rangée est désignée par un chiffre de 1 à 8, la case a1 étant placée à la gauche des blancs. Les cases de l’échiquier peuvent donc être désignées par la combinaison d'une lettre et d'un chiffre (voir la case g5 sur le diagramme ci-contre).

\n

Pour l'enregistrement de la partie, on utilise habituellement un formulaire ad hoc, appelé feuille de partie, dont le format peut varier (voir un exemple ci-contre).

\n

Pour chaque coup on note :

\n
  • le numéro du coup, suivi d'un point (puis, de façon optionnelle une espace)
  • \n
  • l'initiale de la pièce jouée (R pour Roi, D pour Dame, T pour Tour, F pour Fou et C pour Cavalier, l'initiale du pion étant omise, bien qu’anciennement utilisée)
  • \n
  • la case d'arrivée de la pièce jouée (une lettre + un chiffre)
  • \n

Exemples :

\n
  • 1. Cf3 indique qu'au premier coup des blancs, ceux-ci ont joué leur cavalier de la case g1 à la case f3 (g1 étant la case initiale du cavalier au début du jeu).
  • \n
  • 1. e4 indique qu'au premier coup des blancs, ceux-ci ont joué leur pion de la case e2 à la case e4 (la lettre identifiant le pion n'est pas indiquée).
  • \n

On fait suivre le coup noir sans répéter le numéro du coup.

\n

Exemples :

\n
  • 1. Cf3 Cf6 indique qu'au premier coup des noirs, ceux-ci ont joué leur cavalier de la case g8 à la case f6
  • \n
  • 1. e4 e5 indique qu'au premier coup des noirs, ceux-ci ont joué leur pion de la case e7 à la case e5
  • \n

On n'indique pas la case de départ de la pièce, en général ce n'est pas nécessaire car une seule pièce du type mentionné peut atteindre la case d'arrivée. En cas d'ambiguïté, on ajoute devant la case d'arrivée une lettre ou un chiffre permettant d'identifier la colonne ou la rangée de départ de la pièce concernée.

\n

Exemple :

\n
  • 1. e4 e5 2. Cc3 Cc6 3. Cge2 indique que c'est le cavalier venant de la case g1 qui se déplace en e2 (et non celui étant en c3 dans la position initiale).
  • \n

Lorsque la pièce jouée capture une pièce adverse, on le mentionne en ajoutant une croix entre l'initiale de la pièce et la case d'arrivée.

\n

Exemple :

\n
  • 1. Cf3 e5 2. Cxe5 indique que le cavalier en f3 capture le pion noir en e5.
  • \n

Lorsqu'on indique un coup noir après un commentaire écrit, on le fait précéder d'un point de suspension.

\n

Exemple :

\n
  • 1. e4 ouverture du pion roi, 1…e5 (les noirs viennent de jouer leur pion en e5).
  • \n

Notation des coups spéciaux[ | modifier le code]

\n

Le roque est noté 0-0 pour le petit roque, et 0-0-0 pour le grand roque.

\n

La prise en passant se note comme une prise normale, on mentionne la case d'arrivée du pion. On peut ajouter la mention e.p. après le coup, de façon optionnelle pour faciliter la lecture.

\n

La promotion d'un pion en pièce se note en indiquant le type de pièce en laquelle le pion est promu soit à la fin du coup (exemple : e8D, noté aussi e8=D).

\n

Lorsque le roi adverse se trouve en échec, on ajoute communément un « + » à la suite du coup, exemple : Dh4+.

\n

Si le roi est échec et mat, on utilise traditionnellement le symbole « ≠ » (éventuellement précédé d'une espace), ou plus récemment le symbole « # », ou bien on écrit mat. Exemple : Dxf7≠, Dxf7 # ou Dxf7 mat.

\n

Le signe « ++ » est également utilisé pour indiquer un échec et mat selon le règlement de la FIDE. Certains auteurs l'utilisent cependant pour marquer un échec double.

\n

Notation avec figurines[ | modifier le code]

\n

Dans de nombreuses revues internationales, les initiales des pièces sont remplacées par des figurines schématisant chaque pièce, contournant ainsi le barrage de la langue. D'autre part, la notation est parfois encore abrégée en omettant le signe de la prise (x) et le numéro de rangée pour les prises de pion (ainsi, exd4 devient exd, ou ed, pour autant qu'il n'y ait pas d'ambiguïté possible).

\n

Les figurines ressemblent à ceci : \"Chess \"Chess \"Chess \"Chess \"Chess \"Chess.

\n

Annotation des parties[ | modifier le code]

\n
Article détaillé : Annotation (échecs).
\n

Lors d'une analyse de partie, le commentateur a souvent besoin de donner son avis sur un coup joué. On a donc intégré au système de notation des symboles, insérés juste après le coup, permettant de donner de manière simple un avis sur le coup.

\n

Les plus fréquemment utilisés par les joueurs sont :

\n
  • ! : bon coup. C'est souvent un petit avantage (voir plus bas).
  • \n
  • !! : très bon coup. C'est souvent un avantage décisif (voir plus bas).
  • \n
  • ? : mauvais coup.
  • \n
  • ?? : très mauvais coup. Conduit généralement à la perte de la partie.
  • \n

D'autres symboles sont possibles :

\n
  • !? : coup intéressant
  • \n
  • ?! : coup douteux
  • \n
  • N : Nouveauté théorique : un coup inédit dans la « théorie des ouvertures », à un haut niveau de compétition (généralement entre grands maîtres).
  • \n

De même, il est souvent utile, à la fin de l'analyse d'une variante, de donner un avis sur la position résultant de cette suite de coups. Là aussi, des symboles ont été intégrés à la notation pour faciliter cette tâche :

\n
  • +- : avantage décisif aux blancs
  • \n
  • += : léger avantage aux blancs
  • \n
  • = : position équilibrée
  • \n
  • =+ : léger avantage aux noirs
  • \n
  • -+ : avantage décisif aux noirs
  • \n
  • : position incertaine
  • \n
  • =/∞ : avec compensation pour un désavantage matériel
  • \n

Notation informatique (PGN et FEN)[ | modifier le code]

\n
Article détaillé : Portable Game Notation.
\n

Le format PGN vise à standardiser le format utilisé pour décrire une partie d'échecs à destination des programmes informatiques. Il se compose d'une partie d'en-têtes qui donnent des informations au sujet des joueurs, de la date et du lieu de la partie, de la cadence, etc.

\n

Ces en-têtes sont suivis par les coups joués, décrits en format SAN (Standard Algebraic Notation). Le format SAN, qui fait partie de la spécification PGN, est très similaire à la notation algébrique abrégée en langue anglaise (K=Roi, Q=Dame, B=Fou, N=Cavalier, R=Tour) mais en diffère cependant quelque peu (par exemple, en cas de promotion, le signe = est obligatoire: e8=Q tandis qu'en notation algébrique abrégée, ce signe est omis : e8Q).

\n

Le standard FEN (Forsyth-Edwards Notation) est utilisé pour décrire une position.

\n

Chess Query Language (CQL) est un langage de requête qui permet d'extraire des parties ou des positions d'une base de données de parties d'échecs.

\n

Principes de jeu[ | modifier le code]

\n

La stratégie concerne l'évaluation globale de la position et l'établissement de plans à long terme, par exemple le positionnement des pièces et leur coordination, ou l'attaque dans un secteur donné de l’échiquier, alors que la tactique concerne la réalisation de manœuvres immédiates qui découlent des éléments stratégiques mis en place. Le grand maitre Xavier Tartacover, a dit un jour à ce sujet, que : « La Tactique consiste à savoir ce qu'il faut faire quand il y a quelque chose à faire. La Stratégie consiste à savoir ce qu'il faut faire quand il n'y a rien à faire ! »

\n

On distingue généralement trois phases dans le déroulement d'une partie d'échecs : l'ouverture qui dure de 10 à 25 coups et pendant laquelle les joueurs développent leurs pièces en prévision de la bataille à venir ; le milieu de partie qui est en général la période la plus combative avec éventuellement des attaques directes sur les rois ; et enfin la finale, lorsque le matériel est réduit, les rois y prennent une part plus active et la promotion des pions est souvent un objectif décisif. Chacune de ces phases fait intervenir à des degrés divers des éléments tactiques, stratégiques et psychologiques.

\n

Stratégie[ | modifier le code]

\n
Article détaillé : Stratégie échiquéenne.
\n\n\n\n
Visualisation de la structure de pions
\n
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\nabcdefgh\n
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\"Chessboard480.svg\"
\"Tour
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\"Fou
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\"Tour
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\"Roi
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\"Pion
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\"Pion
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\"Cavalier
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\"Pion
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\"Fou
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\"Pion
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\"Pion
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\"Tour
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\"Cavalier
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\"Pion
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\"Pion
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\"Pion
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\"Pion
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\"Cavalier
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\"Fou
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\"Cavalier
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\"Pion
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\"Pion
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\"Pion
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\"Pion
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\"Pion
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\"Roi
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\"Fou
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\"Tour
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8
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33
22
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\nabcdefgh\n
Une partie Tarrasch – Euwe de 1922
\nAprès 12…Te8
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\nabcdefgh\n
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\"Chessboard480.svg\"
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\"Pion
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\"Pion
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\"Pion
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\"Pion
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\"Pion
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\"Pion
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\"Pion
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\"Pion
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\"Pion
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\"Pion
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\"Pion
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\"Pion
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\"Pion
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\"Pion
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\nabcdefgh\n
et son squelette de pion :
\nLa formation Rauzer
\n
\n
\n

L'étape la plus élémentaire dans l'évaluation de la position consiste à compter le matériel de chaque camp. L'expérience permet d'attribuer à chaque type de pièce un certain nombre de points, 1 point pour chaque pion, 3 points pour un cavalier ou un fou, 5 points pour une tour et 9 points pour la dame. Les cavaliers valent un peu plus que les fous dans les positions fermées (encombrées) typiquement en début de partie et à l'inverse les fous valent davantage que les cavaliers dans les positions ouvertes ou en fin de partie. Par ailleurs, deux tours (10 points) valent généralement plus qu'une dame (9 points). Ce décompte est une bonne illustration de la valeur relative des pièces mais les joueurs expérimentés n'ont pas besoin de s'y livrer, ils savent à tout moment où ils en sont. Pour une évaluation précise on prend en compte des considérations positionnelles, par exemple des pions avancés sont un atout ou inversement une faiblesse s'ils sont difficiles à soutenir, une paire de fous (contre fou + cavalier) est appréciée pour sa facilité à contrôler à la fois les cases blanches et les cases noires de l'échiquier.

\n

Un autre facteur important dans l'évaluation de la position est la prise en compte de la structure de pions, également appelée squelette de pions, ou la répartition dissymétrique des pions sur chaque aile de l'échiquier. Les pions sont peu mobiles et leur configuration détermine largement la stratégie de la partie. Les faiblesses créées dans leur structure (pions isolés, doublés, arriérés, trous dans la chaîne de pions) sont souvent permanentes, aussi doivent-elles être soigneusement évitées ou bien compensées, par exemple par des possibilités d'attaque.

\n

Le diagramme ci-contre, tiré d'une partie Siegbert Tarrasch - Max Euwe de 1922, montre la difficulté qu'il peut y avoir à évaluer certaines positions. En effet l'intuition de nombreux joueurs est ici prise en défaut : Le fou noir est bloqué par son propre pion en e5 et les blancs peuvent exploiter le trou en d6, cependant l'expérience montre que la faiblesse blanche en d4 est plus grave encore : la théorie considère que les noirs ont de meilleures perspectives[5].

\n

Tactique[ | modifier le code]

\n
Article détaillé : Tactique échiquéenne.
\n
Botvinnik - Ioudovitch,
championnat de l'URSS 1933[6]
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Exemple d'un sacrifice de pièce qui expose le roi noir. Après 1. Fh5+ les noirs abandonnent car le mat est inévitable, par exemple 1…Rxh5 2. Cg3+ Rh4 3. De4+ Tf4 4. Dxf4≠, ou 1…Rh7 2. Cf6+ Rh8 3. Dh7≠.
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La tactique concerne habituellement des actions à très court terme, au point qu'elles peuvent être complètement calculées par le joueur[G 6]. La profondeur du calcul, c'est-à-dire le nombre de coups de la variante la plus longue, dépend des capacités du joueur, ou de la puissance de l'ordinateur le cas échéant. Dans les positions tranquilles, avec de nombreuses alternatives de part et d'autre, il y a peu de chances qu'un calcul profond soit possible, alors que dans les positions comportant un nombre limité de coups forcés, les joueurs les plus forts sont à même de calculer de très longues séquences de coups.

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Des suites forcées d'un ou deux coups, les menaces, échanges de pièces, attaques doubles, etc. peuvent être enchaînés dans des combinaisons : des séquences de manœuvres souvent forcées pour l'un ou l'autre des deux camps. Les théoriciens ont décrit un grand nombre de méthodes élémentaires et de manœuvres caractéristiques comme le clouage, la fourchette, l'enfilade, la batterie, l'attaque à la découverte et en particulier l'échec à la découverte, le coup intermédiaire (ou zwischenzug), la déviation, le leurre, le sacrifice, le minage, la surcharge, l'interception[G 7].

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Ouverture[ | modifier le code]

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Article détaillé : Ouverture (échecs).
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L'ouverture est le nom donné aux premiers coups d'une partie[G 8]. On donne aux ouvertures reconnues des noms comme la partie espagnole ou la défense sicilienne mais également la partie des quatre cavaliers. Un grand nombre d'ouvrages spécialisés les répertorient, comme, par exemple, l'Encyclopédie des ouvertures d'échecs.

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Il existe des dizaines d'ouvertures aux styles très variés, certaines sont tranquilles comme le début Réti alors que d'autres, comme le gambit letton, sont très agressives. Les variantes comportent en général de 10 à 15 coups, mais certaines variantes, dans lesquelles on estime que ne sont joués que les meilleurs coups de part et d'autre, peuvent comporter jusqu'à 30 ou 35 coups. Les joueurs professionnels passent des années à étudier les ouvertures et continuent à les approfondir leur carrière durant, participant eux-mêmes à leur étude systématique. En effet, au plus haut niveau de jeu le début de partie se présente comme un duel de connaissances entre deux compétiteurs ainsi qu'un laboratoire permanent permettant de tester les idées nouvelles.

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Les ouvertures poursuivent toutes des buts stratégiques similaires :

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  • le développement des pièces (leur mise en jeu),
  • \n
  • l'occupation ou le contrôle du centre,
  • \n
  • la mise en sécurité du roi,
  • \n
  • l'établissement d'une bonne structure de pions.
  • \n

La plupart des joueurs et des théoriciens considèrent que le fait de jouer en premier donne aux blancs un petit avantage. Dans l'ouverture l'objectif des noirs est de neutraliser cet avantage ou alors de trouver des compensations dans une position déséquilibrée.

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Milieu de partie[ | modifier le code]

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Article détaillé : Milieu de partie.
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Le milieu de partie ou milieu de jeu débute lorsque la plupart des pièces ont été développées. Le recours à la théorie des ouvertures n'étant plus de mise, les joueurs doivent évaluer leur position, concevoir des plans basés sur ses caractéristiques, et dans le même temps tenir compte des possibilités tactiques[G 9].

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Certains plans ou thèmes stratégiques liés aux structures de pions découlent directement de l'ouverture, par exemple l'attaque de minorité, qui consiste à avancer des pions de l'aile dame alors que l'adversaire possède plus de pions sur cette aile. L'étude des ouvertures doit donc être menée en parallèle de la préparation des plans possibles dans le milieu de partie.

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Le milieu de partie est la phase de la partie dans laquelle l'attaque sur le roi prend le plus d'importance, bien que ce thème ne soit pas à négliger dans les autres phases du jeu. Un exemple classique est le sacrifice double de la partie Lasker - Bauer 1889.

\n

Une autre question stratégique importante dans le milieu de partie est de savoir quand il est opportun d'entrer en finale, c'est-à-dire simplifier la position en échangeant du matériel. Par exemple, un avantage matériel même minime permet souvent le gain, mais seulement en finale. Le camp le plus fort doit donc trouver un moyen de forcer son adversaire à jouer une finale favorable. Il doit pour cela éviter les cas connus comme donnant la nulle malgré la différence de matériel, par exemple la plupart des positions avec roi, fou et pion contre roi et fou avec des fous de couleurs opposées (l'un sur cases blanches et l'autre sur cases noires) ou roi, tour et cavalier contre roi et tour.

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Finale[ | modifier le code]

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Article détaillé : Finale (échecs).
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\"Chessboard480.svg\"
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Un exemple de zugzwang réciproque : avoir le trait dans cette position est désavantageux pour les blancs comme pour les noirs.
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La fin de partie, ou finale, est la phase de la partie qui se déroule lorsqu'il ne reste que quelques pièces sur l'échiquier[G 10]. Il y a trois différences stratégiques avec les étapes précédentes :

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  • Lors de la finale les pions prennent une importance particulière, les finales se résument souvent à tenter de promouvoir les pions en les amenant sur la dernière rangée de l'échiquier.
  • \n
  • Le roi, qui doit être protégé pendant le milieu de partie à cause de la menace de se faire mater, devient une pièce puissante en finale. Il est souvent amené au centre de l'échiquier où il peut protéger ses pions, attaquer les pions adverses et gêner les mouvements du roi adverse.
  • \n
  • Le zugzwang, situation où tous les coups légaux sont défavorables alors que passer son tour n'est pas possible aux échecs, est souvent un facteur de première importance dans les finales. C'est rarement le cas en milieu ou en début de partie, car un zugzwang ne se produit généralement que lorsqu'il reste peu de matériel. Par exemple, le diagramme ci-contre est un zugzwang réciproque (un zugzwang pour les deux camps) : si les noirs ont le trait ils sont obligés de jouer 1…Rb7 et ils laissent ainsi les blancs promouvoir leur pion en dame après 2.Rd7 ; si les blancs ont le trait ils doivent soit jouer 1.Rc6 qui pate le roi noir, soit perdre leur pion en jouant tout autre coup, dans les deux cas ils concèdent la partie nulle.
  • \n

Les finales sont classées en fonction du type de pièces qui restent sur l'échiquier. Les mats de base sont les positions dans lesquelles un camp possède un roi seul et l'autre camp une ou deux pièces en mesure de mater, en combinant les efforts de ces pièces et du roi. Par exemple, les finales de pions ne comportent que des rois et des pions dans les deux camps et la tâche du camp le plus fort consiste à promouvoir un pion. Les finales plus complexes sont classées en fonction des pièces sur l'échiquier en-dehors des rois, par exemple tour et pion contre tour. Toutes les finales de six pièces ou moins au total, rois inclus, ont été entièrement analysées par ordinateur. Le résultat de ces analyses forme les tables de finales.

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Parties[ | modifier le code]

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Miniatures[ | modifier le code]

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Mat du berger\n
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Après 3. Dxf7 mat
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Une miniature est généralement définie comme une partie d'échecs qui se termine en moins de 20 coups[G 11]. Cela peut être une partie entre débutants, comme le coup du berger reproduit ci-dessous, ou bien une partie terminée rapidement entre forts joueurs.

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  • Le coup du berger est une partie de débutants, elle exploite la faiblesse du pion noir f7, qui n'est défendu que par le roi. La légende dit qu'il aurait été inventé par un berger ayant été défié par un roi. Le coup du berger permet de battre très rapidement les joueurs débutants. Voir le diagramme ci-contre, la partie se déroule généralement ainsi : 1. e4 e5 2. Fc4 Cc6 3. Dh5 Cf6?? 4. Dxf7 mat
  • \n
  • Le mat du lion, appelé également mat du sot ou mat de l'écolier, est la partie la plus courte qu'il est possible de jouer, elle est gagnée par les noirs en seulement deux coups : 1.g4 e5 2.f3 Dh4 mat.
  • \n
  • Le mat de Legal est quant à lui déjà plus sophistiqué.
  • \n

Partie commentée[ | modifier le code]

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Article détaillé : Partie immortelle.
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\"Chessboard480.svg\"
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Après 11.Tg1!
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\"Chessboard480.svg\"
\"Tour
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Après 20…Ca6
\nLes blancs matent en 3 coups.
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Cette partie a opposé Adolf Anderssen à Lionel Kieseritzky à Londres, en 1851.

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1. e4 e5 2. f4

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Le principe de cette ouverture, le gambit du roi, est de sacrifier un pion dès le deuxième coup pour attaquer.

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2… exf4 3. Fc4 Dh4+ 4. Rf1 b5

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C'est Kieseritzky qui a découvert ce coup. Le but est d'écarter le fou du roi de la diagonale a2-g8, tout en préparant une attaque ultérieure de pions.

\n

5. Fxb5 Cf6 6. Cf3 Dh6

\n

Ici, les noirs se trompent. La place de la dame est en h5. Ce coup vient à l'encontre de la suite logique du coup en 5.

\n

7. d3 Ch5 8. Ch4! Dg5 9. Cf5! c6 10. g4 Cf6

\n

Les noirs sont maintenant acculés à la défensive.

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11. Tg1!

\n

Ce sacrifice du fou ôte tout espoir de contre-attaque aux noirs. Les pièces noires développées doivent retourner à leur base.

\n

11…cxb5 12. h4 Dg6 13. h5 Dg5 14. Df3 Cg8

\n

À cause de 15. Fxf4, les noirs sont contraints d'assurer une case de retraite pour leur dame.

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15. Fxf4 Df6 16. Cc3

\n

Toutes les pièces noires sont revenues à leur base, ou presque.

\n

16…Fc5 17. Cd5! Dxb2 18. Fd6! Fxg1

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Les noirs ne peuvent prendre le Fd6, car la suite est forcée : 18…Fxd6 19. Cxd6+ Rd8 20. Cxf7+ Re8 21. Cd6+ Rd8 22. Df8 mat. Les blancs ont une telle avance de développement que la décision ne saurait tarder.

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19. e5!

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La dame noire est privée de la grande diagonale. Une menace de mat, commençant par 20. Cxg7+, est aussi dans l'air.

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19…Dxa1+ 20. Re2 Ca6

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Kieseritzky s'imagine que la menace de mat est écartée, car la case c7 est protégée. C'est maintenant qu'Anderssen le surprend.

\n

21. Cxg7+ Rd8 22. Df6+!! Cxf6 23. Fe7 mat

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La coordination des trois pièces blanches tout comme la position des pièces noires, toutes présentes sur l'échiquier mais mal coordonnées, ont valu à cette partie le qualificatif « d'Immortelle » par le commentateur Falkbeer, qui publia une analyse détaillée de cette partie en 1855 dans la magazine Wiener Schachzeitung[7]. Il fit remarquer que la position finale est un mat modèle, ce à quoi fut certainement sensible Anderssen qui était également un compositeur de problèmes d'échecs.

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Parties célèbres[ | modifier le code]

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Compétition[ | modifier le code]

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Jeu à la pendule[ | modifier le code]

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Article détaillé : Pendule d'échecs.
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Une partie d'échecs pouvant durer plusieurs heures, il est nécessaire de limiter et de décompter le temps de réflexion de chacun des joueurs.

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Au début, chaque coup devait être joué dans un temps imparti (5 minutes par coup, par exemple). Ensuite, l'utilisation d'une pendule ad hoc a permis d'attribuer un temps de réflexion global pour la durée de la partie, ou bien pour un nombre déterminé de coups, par exemple 40 coups en deux heures.

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Pendule[ | modifier le code]

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\n\nPendule classique
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\n\nPendule électronique
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La pendule d'échecs est un boîtier juxtaposant deux horloges identiques, mécaniques ou électroniques, commandées par deux boutons reliés par une bascule. Elle est toujours utilisée dans les compétitions homologuées par la FIDE[8]. Après avoir joué son coup, le joueur au trait appuie (avec la main qui a déplacé la pièce) sur le bouton de l'horloge situé de son côté. Cela stoppe son horloge, relève le bouton de son adversaire et remet en marche l'horloge de celui-ci.

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Dans le cas d'une pendule mécanique, le cadran de chaque horloge est équipé d'un drapeau, petite pièce de plastique ou de métal libre mobile autour d'un axe placé à la gauche du nombre 12. Ce drapeau est progressivement soulevé lorsque l'aiguille des minutes approche du 12 de l'horloge, puis retombe brusquement lorsqu'elle l'atteint précisément. Si la chute du drapeau se produit avant que le joueur ait effectué le nombre de coups exigé par la cadence en vigueur, celui-ci perd immédiatement la partie, sauf si l'adversaire dispose d'un matériel insuffisant pour mater, auquel cas la partie se conclut par une nulle.

\n

Les pendules électroniques permettent une plus grande précision lors des phases de Zeitnot et autorisent d'autres cadences de jeu, notamment celles avec incrément (cadences « Fischer » ou « Bronstein »). La polyvalence des pendules électroniques leur permet aussi d'être utilisées dans d'autres jeux, comme le shōgi, le jeu de go ou le Scrabble.

\n

L'arbitre choisit de placer la pendule du côté de l'échiquier qui lui convient. Souvent, le joueur qui a les noirs peut choisir le côté de la table où il s'installe. Néanmoins, la décision finale revient à l'arbitre.

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Cadences de jeu[ | modifier le code]

\n

Une cadence est composée d'une ou plusieurs périodes. Une période est définie par un nombre minimal de coups à jouer en un certain temps. La fin d'une période est appelé contrôle de temps.

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La cadence habituelle des parties en compétition est d'une heure et trente minutes pour quarante coups, puis trente minutes pour la fin de la partie, avec un incrément de trente secondes dès le premier coup. Avant la généralisation des pendules électroniques, la cadence usuelle était de deux heures pour quarante coups, puis une heure KO.

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Le temps imparti à chacun des joueurs permet de répartir les parties en plusieurs classes. Chacune d'elle a ses règles spécifiques :

\n
  • blitz (de l'allemand « éclair ») : partie de moins de quinze minutes par joueur, comptées pour soixante coups si la cadence prévoit un incrément[9] ;
  • \n
  • partie rapide : partie de quinze à soixante minutes par joueur, comptées pour soixante coups si la cadence prévoit un incrément[9] ;
  • \n
  • la cadence de tournoi ou longue : pour la FIDE, c'est une partie de deux heures KO au minimum, ou deux heures pour soixante coups si la cadence prévoit un incrément. Cependant, une cadence inférieure est acceptable dans les compétitions ouvertes seulement aux joueurs dont le classement Elo est limité : 1 h 30 au minimum si tous les joueurs ont moins de 2200, 1 h au minimum si tous les joueurs ont moins de 1600[10] ;
  • \n
  • les parties par correspondance durent plusieurs semaines, la cadence généralement adoptée par l'ICCF est de cinquante jours pour dix coups ;
  • \n
  • les parties amicales sont souvent jouées sans décompte du temps.
  • \n

Fédération internationale des échecs (FIDE)[ | modifier le code]

\n\n

La FIDE[11] fixe les règles du jeu[12], publie le classement Elo international[13], octroie les titres de grand maître international, maître international, maître FIDE et leurs pendants féminins[14], ainsi que les titres d'arbitre FIDE et d'arbitre international[15]. Elle organise également les Olympiades d'échecs et le championnat du monde d'échecs. Les membres de la FIDE sont les fédérations nationales, telle la Fédération française des échecs.

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La FIDE a une commission permanente pour la composition échiquéenne qui gère le domaine des problèmes d'échecs et en particulier les compétitions liées aux problèmes d'échecs.

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Les joueurs par correspondance dépendent de la Fédération internationale du jeu d’échecs par correspondance (ICCF), qui reprend les règles de la FIDE mais dont le classement Elo est indépendant.

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Arbitrage[ | modifier le code]

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Article détaillé : Arbitre d'échecs.
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Les parties de compétition sont supervisées par des arbitres qui garantissent le respect des règles du jeu.

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On peut classer les arbitres en deux grandes catégories :

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  • les arbitres de niveau national avec plusieurs gradations selon leur avancement ;
  • \n
  • les arbitres reconnus par la FIDE : les arbitres FIDE et les arbitres internationaux[15].
  • \n

En France, il existe quatre niveaux d’arbitres, de AF4 à AF1, ce dernier étant le niveau plus élevé. Il existe également un titre d'Arbitre Fédéral Jeune pour les 12-16 ans. Le site de la Fédération française des échecs propose une rubrique sur l'arbitrage[16].

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Tricherie[ | modifier le code]

\n
Article détaillé : Tricherie aux échecs.
\n

Plusieurs moyens permettent de tricher aux échecs. Les plus fréquents sont le non-respect d'une règle du jeu en espérant qu'il ne sera pas sanctionné par l'arbitre, l'utilisation discrète d'un programme d'échecs, la communication avec un complice. Il existe aussi des cas d'abus du système de classement Elo et d'obtention de titres de grand maître international ou d'autres titres. Un tricheur est normalement exclu de la compétition dans laquelle il a triché ; il peut aussi être interdit de toute compétition pour une durée déterminée.

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Systèmes d'appariement[ | modifier le code]

\n
Articles détaillés : Système suisse et Table de Berger.
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La plupart des tournois d'échecs au niveau amateur se jouent au système suisse. Ce système permet à tous les joueurs de jouer toutes les rondes, et donne un classement général en fin de tournoi qui désigne clairement le vainqueur. Les compétitions de haut niveau sont généralement jouées avec un petit nombre de joueurs au format toutes rondes (chaque participant rencontre tous les autres) en utilisant la table de Berger. Les coupes par élimination directe sont rares ; cette formule se rencontre essentiellement dans le cadre de la coupe du monde d'échecs.

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Champions du monde[ | modifier le code]

\n\n
Article détaillé : Championnat du monde d'échecs.
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Après sa victoire sur Johannes Zukertort en 1886, Wilhelm Steinitz fut le premier champion du monde officiel. Ensuite, le titre fut décerné à qui battait, en match, le champion du monde[G 12]. Le tenant du titre choisissait le prétendant parmi les meilleurs joueurs ou parmi ceux qui viendraient avec le meilleur apport financier.

\n

Entre 1946 et 1948, il n'y eut pas de champion du monde. Le championnat du monde de 1948, organisé par la FIDE, fut un tournoi qui opposa cinq joueurs, et fut suivi, tous les trois ans, à partir de 1951, de matchs disputés au meilleur des vingt-quatre parties. Le prétendant était le vainqueur du tournoi des candidats organisé par la FIDE. En cas de défaite, le champion déchu avait droit, à partir de 1956[17], à un match revanche disputé l'année suivante. En cas d'égalité, le champion conservait son titre.

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\n\n
\n

Le droit au match revanche fut aboli en 1963.

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En 1975, Bobby Fischer refusa de jouer le championnat du monde 1975 contre Anatoli Karpov. Les trois championnats suivants (1978, 1981 et 1984) furent disputés sans compter les parties nulles, le titre revenant au premier joueur remportant six parties.

\n

En février 1985, Le championnat du monde, commencé en septembre 1984, fut interrompu après 48 parties « pour préserver la santé des joueurs ». Le match fut rejoué en octobre-novembre 1985 en 24 parties et le droit au match revanche fut réintroduit.

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\n\n
\n

En 1993, Garry Kasparov provoqua une scission avec la FIDE et créa sa propre fédération, la PCA (Professional Chess Association). Il y eut alors deux champions du monde, l'un dit « classique », se revendiquant de la lignée des matchs entamée par Steinitz, l'autre dit « FIDE » vainqueur du « Championnat du monde FIDE ».

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Champions du monde « classiques » de 1993 à 2006 :

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\"\"\n
\n\nLe Norvégien Magnus Carlsen, Champion du monde depuis 2013.
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Champions du monde « FIDE » de 1993 à 2006 :

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  • Anatoli Karpov (19931999, perdit son titre par forfait en 1999)
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À partir de 1999, contrairement à la tradition, les championnats du monde « FIDE » furent des tournois à élimination directe. Le champion du monde en titre entrait en lice dès les premiers tours, ce que Karpov n'accepta pas en 1999.

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Les championnats du monde 2005 et 2007 furent des tournois toutes rondes opposant huit joueurs. En 2006 eut lieu le match de réunification des deux titres. Vladimir Kramnik battit Veselin Topalov.

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  • Vladimir Kramnik (2006 – 2007)
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  • Viswanathan Anand (2007 - 2013)
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  • Magnus Carlsen (depuis 2013)
  • \n

À compter de 2008, le championnat du monde « unifié » se joue de nouveau sous la forme de match entre le tenant du titre et son challenger.

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Championnes du monde[ | modifier le code]

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Grands tournois[ | modifier le code]

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Depuis la saison 2004-2005, les 70 plus grands événements mondiaux sont regroupés au sein de l'ACP Tour, mise en place par l'ACP[18].

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Anciens grands tournois
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Psychologie[ | modifier le code]

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Article détaillé : Psychologie échiquéenne.
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La psychologie échiquéenne est l'objet de nombreuses études, on peut classer ces études en deux types : « ceux réalisés par les psychologues pour explorer le fonctionnement du psychisme humain et usant du jeu d'échecs comme outil, […] et, d'autre part, les analyses faites par les joueurs d'échecs […] pour améliorer leur niveau… »[19]

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Dans la première catégorie, Alfred Binet publie en 1894 Psychologie des grands calculateurs et joueurs d'échecs, ouvrage dans lequel il étudie les processus cognitifs nécessaires au joueur d'échecs, en particulier les représentations mentales qui permettent aux joueurs d'abstraire l'échiquier et ses pièces afin de réfléchir sans avoir à les déplacer ou jouer une partie à l'aveugle[20]. En 1946, le psychologue néerlandais (et joueur d'échecs) Adriaan de Groot publie une importante étude des mécanismes du choix des coups. Le grand maître et psychologue Reuben Fine dans son livre Psychology of the Chess Player[21] montre que la principale différence entre l'amateur et le maître réside dans la capacité à mémoriser puis reconnaître les différents schémas ou thèmes qui apparaissent lors d'une partie. Il compare cette capacité à la maîtrise d'un langage.

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La deuxième catégorie d'études est surtout l'œuvre de grands maîtres soviétiques, en particulier Benjamin Blumenfeld et Nikolaï Kroguious. Ils analysent la genèse des fautes commises par les joueurs et proposent divers remèdes.

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Histoire[ | modifier le code]

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Article détaillé : Histoire du jeu d'échecs.
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\n\nLe jeu d'échecs, par Charles Bargue
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De nombreux mythes et théories existent sur l'origine du jeu.

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Légendes[ | modifier le code]

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Mythe du brahmane Sissa[ | modifier le code]

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La légende la plus célèbre sur l'origine du jeu d'échecs[G 13] raconte l'histoire du roi Belkib (Indes, 3 000 ans avant notre ère) qui cherchait à tout prix à tromper son ennui. Il promit donc une récompense exceptionnelle à qui lui proposerait une distraction qui le satisferait. Lorsque le sage Sissa, fils du Brahmine Dahir, lui présenta le jeu d'échecs, le souverain, enthousiaste, demanda à Sissa ce que celui-ci souhaitait en échange de ce cadeau extraordinaire. Humblement, Sissa demanda au prince de déposer un grain de riz sur la première case, deux sur la deuxième, quatre sur la troisième, et ainsi de suite pour remplir l'échiquier en doublant la quantité de grain à chaque case. Le prince accorda immédiatement cette récompense en apparence modeste, mais son conseiller lui expliqua qu'il venait de signer la mort du royaume car les récoltes de l'année ne suffiraient à s'acquitter du prix du jeu. En effet, sur la dernière case de l'échiquier, il faudrait déposer 263 graines, soit plus de neuf milliards de milliards de grains (9 223 372 036 854 775 808 grains précisément), et y ajouter le total des grains déposés sur les cases précédentes, ce qui fait un total de 264-1, soit 18 446 744 073 709 551 615 grains, soit environ 4.1011 tonnes de riz décortiqué[22].

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Des variantes de cette légende existent, l'une suggérant que le roi accepta à condition que le sage compte les graines lui-même, une autre affirmant que Sissa eut la tête tranchée pour une telle effronterie. Certaines versions disent que Sissa ne demanda rien en échange mais que le roi insistant, Sissa aurait alors décidé de se moquer du roi en lui demandant une récompense qu'il ne pourrait donner.

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Légende grecque[ | modifier le code]

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Une autre légende place l'invention du jeu durant la guerre de Troie. Palamède, l'un des héros grecs, aurait inventé le jeu pour remonter le moral des troupes durant le siège de Troie[23], ainsi que d'autres jeux : « Les Grecs lui attribuaient [à Palamède] l'invention de plusieurs lettres de leur alphabet, de la monnaie, des dés, des osselets et du « jeu d'échecs » (sic) »[24],[25]. C'est l'origine du nom de la première revue échiquéenne, Le Palamède. Cette légende est née d'une traduction erronée du mot grec πεττεία (petteia), un terme désignant un jeu de plateau différent des échecs, l'équivalent du senet égyptien[26] et ancêtre probable du Tablut ou « Jeu des cinq lignes »[27] parfois traduit, à tort, par « dames »[28] ou « échecs »[29].

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Légende latine[ | modifier le code]

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Selon une autre légende, inventée par le poète anglais William Jones en 1763 dans un poème en latin, Euphron (frère de Vénus et dieu des sports) aurait créé les échecs pour aider Mars à séduire la belle Caïssa. Cette dernière est parfois considérée comme la déesse des échecs.

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Origine orientale[ | modifier le code]

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Les Arabes font connaissance avec le jeu. Ils s'y adonnent avec passion et étendent sa pratique au fur et à mesure de leurs conquêtes. Vers l'ouest, le jeu traverse le Maghreb et la Méditerranée pour parvenir dans l'Espagne musulmane et atteindre l'Occident chrétien à la fin du Xe siècle[30]. Il existe des jeux d'échecs différents, persans (chatrang), indiens (chaturanga), arabes (shatranj), mongols (shatar), européens, birmans (sit-tu-yin), thaïs ou cambodgiens (makruk), malais (catur), chinois ou vietnamiens (xiangqi), coréens (janggi), japonais (shogi), etc. Tous ces jeux partagent un ensemble de traits qui renvoient à une véritable préhistoire puisqu’il n’existe aucun témoignage direct et sans équivoque du supposé ancêtre commun.

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Si la naissance même du jeu reste encore obscure et controversée[31], on peut au moins affirmer que les échecs sont un jeu asiatique. Trois ensembles géographiques posent leur candidature au titre de berceau du roi des jeux :

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  • l’Inde du Nord, du Cachemire à la haute vallée du Gange, en passant par le Sind et le Pendjab, le bassin de l’Indus (aujourd’hui largement au Pakistan) ;
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  • la Chine historique, c’est-à-dire le bassin du fleuve Jaune et peut-être celui du Yangzi Jiang, plus au sud ;
  • \n
  • la grande sphère iranienne entre les deux, les pays traversés par l’antique route de la soie : la Perse mais aussi le Gandhâra, la Bactriane, le Khwarezm, la Sogdiane, la Sérinde, soit l’Asie centrale de l’Iran et de l’Afghanistan au Xinjiang. Linguistiquement et culturellement, ces régions se rattachaient à la sphère iranienne.
  • \n

L'Inde est généralement l'hypothèse la plus suivie. Elle a pour elle la tradition puisque même les premiers textes persans et arabes affirmaient que les échecs étaient venus d'Inde. Cependant, les traces historiques prouvant cette origine manquent. L'Asie centrale iranienne au contraire reste la terre des premiers témoignages comme des plus anciennes trouvailles archéologiques. Enfin la Chine revendique aussi le titre de berceau de ce jeu et s'il est vrai que les premiers témoignages confirmés sont tardifs en Chine, il existe des sources certes floues mais plus anciennes que les plus anciennes sources perses ou sanscrites (qui datent de l'époque 600 à 650 ap. J.-C.).

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Dans l'état actuel des connaissances, il est difficile de trancher.

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Une autre croyance très répandue est l'idée que les premiers échecs auraient été inventés (dans ce cas, c'est toujours en Inde) sous la forme d'un jeu se jouant à quatre joueurs et avec l'aide de dés. Vers l'an 600, des Indiens ou des Perses auraient éliminé les dés et regroupé les camps pour n'en faire que deux. Cette hypothèse est très certainement fausse. La plus ancienne mention connue du jeu à quatre date de 1030, soit quatre siècles après la mention du jeu à deux. Tout concourt à penser que ce chaturanga à quatre, appelé chaturaji, constitue une variante du chaturanga ou chatrang à deux et non le contraire[32].

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Le mot sanskrit chaturanga, qui a donné chatrang en pehlevi (moyen persan), signifie quatre membres et désignait à l'origine l'armée épique indienne avec infanterie, cavalerie, éléphanterie et chars de combats. Ces pièces, avec un roi et son conseiller (ministre ou général) formaient l'ensemble des pièces du jeu, très semblables à celui d'aujourd'hui. Chaque joueur maniait 16 pièces sur un tablier de 64 cases, de couleur unique.

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Diffusion[ | modifier le code]

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Lorsque les Arabes envahissent la Perse, ils l’adoptent sous le nom de shatranj. Les échecs connaissent alors un développement remarquable. C’est au cours des IXe et Xe siècles qu’apparaissent les premiers champions et les premiers traités. On retrouve alors :

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  • le roi (Shâh, c'est lui qui donne son nom au jeu) se déplace d’un pas dans toutes les directions ;
  • \n
  • le conseiller (Farzin ou Vizir) dont le mouvement est limité à une seule case en diagonale ;
  • \n
  • l’éléphant (Fil, cf. sanskrit pīlu qui donnera « fou ») avec un déplacement correspondant à un saut de deux cases en diagonale ;
  • \n
  • le cheval (Faras), identique au cavalier moderne ;
  • \n
  • le char (Roukh), identique à la tour actuelle ;
  • \n
  • le soldat (Baidaq, cf. sanskrit padāti : piéton, fantassin), l’équivalent du pion, mais dépourvu du double pas initial.
  • \n

Le Roukh était parfois représenté comme un char de guerre. Les Arabes y voyaient un général commandant l’armée. Mais son sens littéral reste obscur. Il semble que pour les Arabes, ce mot n’avait pas d’autre sens que celui de désigner cette pièce au Shatranj, un peu comme le mot rook pour les anglophones aujourd’hui. Le lien étymologique avec le sanskrit ratha : char est peu évident.

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Arrivée en Europe et évolution[ | modifier le code]

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\"\"\n
\n\nManuscrit (c.1320)
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Les échecs arrivent en Europe sans doute aux alentours de l'an mil[G 14] par l’Espagne musulmane ou par l’Italie du Sud (Sicile)[33]. Une légende a longtemps attribué un jeu d'échecs à Charlemagne qui l'aurait reçu de la part du calife Haroun al-Rachid, on pense aujourd'hui qu'il fut fabriqué postérieurement près Salerne à la fin du XIe siècle[34]. En 1010, sa première mention écrite en Occident a été trouvée dans un testament du comte d'Urgel, en Catalogne. De nombreuses pièces d'échecs ont été retrouvées lors de fouilles sur le site des chevaliers-paysans du lac de Paladru (Isère), site qui a été abandonné au plus tard en 1040. Le Libro de los juegos écrit en Espagne entre 1251 et 1283 et illustré de nombreuses miniatures, expose les règles du jeu au XIIIe siècle.

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\n\nProblème d'échecs no 35 du Libro de los juegos
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Dès son arrivée dans la chrétienté, l’échiquier et les pièces s'occidentalisent progressivement[G 15] :

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  • le plateau devient bicolore avec les cases rouges et noires (qui deviendront plus tard blanches et noires) ;
  • \n
  • le vizir devient fierge (ou vierge), puis reine et/ou dame (il est difficile de déterminer lequel des deux termes prévalait — sans doute étaient-ils utilisés indifféremment) ;
  • \n
  • l'éléphant (al fil en arabe, qui reste alfil en espagnol aujourd'hui) devient aufin, puis fou (bishop : évêque en anglais) ;
  • \n
  • le roukh arabe devient roc (ce nom donnera rook en anglais, le verbe « roquer » en français et désignera la tour d'échecs en héraldique), puis tour vers la fin du XVIIe siècle (les tours de guet étant souvent placées en hauteur).
  • \n

Dans certaines régions d'Europe, le double pas initial du pion est pratiqué. Certaines règles permettent au roi ou à la reine (ou dame) d'effectuer un saut à deux cases (sans prise) à leur premier mouvement. Ceci constitue la différence principale avec les règles du Shatranj des pays musulmans[35]. Mais l’évolution la plus importante a lieu à la fin du Moyen Âge, après 1470, en Espagne ou en Italie, lorsque les mouvements limités de la reine (ou dame) et du fou sont remplacés par ceux que nous connaissons actuellement[35].

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Les joueurs de cette époque nomment ces nouvelles règles : « eschés de la dame » ou « jeu de la dame enragée »[36].

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Les plus anciens manuscrits conservés relatifs à ces évolutions sont le manuscrit de Göttingen et le Scachs d'amor. Le premier traité imprimé reflétant ces innovations est généralement attribué à Francesc Vicent, publié en 1495 à Valence, mais il est aujourd'hui perdu. Le deuxième, attribué à Lucena, nous est parvenu.

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Pour parer aux effets dévastateurs des pièces aux pouvoirs renforcés, le roque est inventé vers 1560 et, progressivement, il remplace le saut initial du roi ou de la reine (la dame) qui deviennent obsolètes[35]. On peut considérer que les règles du jeu moderne sont à peu près établies vers 1650. Si les premiers livres traitant des échecs remontent à l'époque arabe (dans le Kitab-al-Fihrist d'Ibn al-Nadim), la stabilisation des règles en Europe donne naissance à une littérature théorique très riche et on observe notamment l'élaboration des premiers systèmes d'ouverture[pas clair].

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Époque moderne[ | modifier le code]

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\n\nPièces de type Staunton
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L’aspect physique des pièces le plus courant aujourd’hui, le style « Staunton », date de 1850. C’est également durant la seconde moitié du XIXe siècle qu’émergent les échecs modernes. Les premières compétitions internationales ont lieu, les progrès théoriques de l’art de la défense mettent un terme à l’ère romantique.

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Au XXe siècle, l’URSS en assure une promotion très active, le considérant comme un excellent outil de formation intellectuelle[G 16]. C’est, en outre, une vitrine de la formation intellectuelle soviétique qui leur permet de dominer largement une discipline prestigieuse.

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Durant la guerre froide, l'émergence de Bobby Fischer[G 17], le premier Occidental à défier les Soviétiques au plus haut niveau, puis de Viktor Kortchnoï[G 18], dissident soviétique qui parvint deux fois en finale du championnat du monde, donnent à cette compétition une véritable dimension politique. Plus tard, les tensions entre conservateurs russes et partisans de la perestroïka se cristalliseront autour de l’affrontement entre Anatoli Karpov et Garry Kasparov.

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À la fin du XXe siècle, la confusion concernant le titre de champion du monde amène l’attention médiatique à se concentrer sur l’opposition entre l’humain et la machine, comme en témoigne le retentissement médiatique des matchs entre Kasparov et Deep Blue[37]. Les femmes font également leur apparition au plus haut niveau dans un domaine longtemps réservé de fait aux hommes. Ainsi, depuis avril 2003, Judit Polgár figure parmi les meilleurs joueurs mondiaux du classement de la Fédération internationale des échecs[38].

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Depuis janvier 2000, les échecs sont devenus, en France, un sport reconnu par le Ministère de la Jeunesse et des Sports[39]. De nombreuses compétitions sportives sont organisées dans le monde entier. Depuis le début de l'année 2008, l’entrée de ce sport aux Jeux olympiques est discutée[40].

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L’actuel champion du monde est le Norvégien Magnus Carlsen qui a succédé à l'Indien Viswanathan Anand en 2013[41].

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Introduction des échecs dans le cursus scolaire[ | modifier le code]

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Depuis janvier 2011, en France, des études scientifiques et technologiques ont été menées sur l’intégration d’un nouveau procédé : l’apprentissage des échecs.

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La pratique de cet enseignement a pour origine de travailler sur la logique, la rigueur de mettre en place des stratégies. Tout ceci amène les élèves à respecter les règles du jeu et le jeu de l’adversaire. Quelques objectifs pédagogiques sont mis en avant pour les élèves :

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  • développer la motivation et la concentration ;
  • \n
  • encourager l’esprit d’autonomie et d’initiative ;
  • \n
  • favoriser l’apprentissage de la citoyenneté.
  • \n

Cette pratique sera effective pour les élèves des écoles, des collèges et des lycées. Ainsi, les élèves possèdent un moyen ludique pour acquérir de nouvelles aptitudes.

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D’autres pays nous ont précédé à la mise en place ce programme. L’Arménie est le premier pays au monde qui a, en 2011, rendu obligatoire les échecs dans le cadre scolaire. Ce fut au tour du Mexique en 2014 puis de la Chine, de l’Inde et de l’Allemagne. À la suite de ce succès l’Espagne, après adoption de la loi d’insertion des échecs comme instrument pédagogique, compte un millier d’établissements qui l’ont mis en place de manière obligatoire ou optionnelle.

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Composition échiquéenne[ | modifier le code]

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La composition échiquéenne, qui forme un monde à part dans l’univers des échecs, représente son versant artistique[G 19]. Le problème d'échecs (au sens large) se conforme à des règles de jeu aussi rigoureuses que dans le jeu d'échecs (même si elles sont parfois revisitées comme dans les problèmes féériques) mais il présente des situations très éloignées de la partie d'échecs réelle. Des considérations esthétiques, souvent géométriques, priment sur la réalité de la lutte entre deux joueurs. Cet univers comporte un certain nombre de conventions : on exige par exemple (sauf énoncé contraire) que la solution du problème soit unique, lorsqu'il s'agit d'un gain (étude) on présente le problème en donnant le trait aux blancs, on évite que le premier coup de la solution soit une prise ou un échec, etc. La composition échiquéenne est une discipline récente, au moins au sens moderne du terme (XIXe siècle).

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Comme dans le domaine de la partie, des compétitions sont organisées, elles sont de deux sortes :

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  • des concours de composition qui consistent à créer un problème, souvent sur un thème donné ;
  • \n
  • des compétitions de résolution de problèmes, dont les compétiteurs sont appelés des solutionnistes.
  • \n

Rares sont les forts joueurs d’échecs qui s’intéressent aux problèmes d’échecs, les deux univers sont très différents. Notons toutefois que les grands maîtres anglais John Nunn et Jonathan Mestel ont remporté le Championnat du monde de solutions, et que Richard Réti, Vassily Smyslov et Pal Benko sont des compositeurs d'étude réputés.

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Problème[ | modifier le code]

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Article détaillé : Problème d’échecs.
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Si les problèmes les plus fréquents sont les mats en deux coups[G 20], il y a une grande variété de types d'énoncé. Il y a des problèmes orthodoxes, des problèmes hétérodoxes (mats aidés et mats inverses), des problèmes féériques (où les règles et les pièces en jeu peuvent être différentes du jeu habituel), des problèmes d’analyse rétrograde, etc.

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Thomas Taverner\n

Dubuque Chess Journal 1889

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\nabcdefgh\n
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\"Chessboard480.svg\"
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\"Fou
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\"Tour
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\"Tour
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\"Fou
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\"Cavalier
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\"Fou
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\"Pion
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\"Reine
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\"Pion
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\"Roi
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\"Pion
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\"Pion
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\"Roi
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\"Tour
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\"Cavalier
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\"Tour
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\"Fou
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77
66
55
44
33
22
11
\nabcdefgh\n
Les blancs jouent et matent en deux coups.
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Ci-contre, un problème de Thomas Taverner publié en 1889 dans le Dubuque Chess Journal. C'est un mat direct en deux coups.

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La clé du problème est 1.Th1. Elle est difficile à trouver parce qu'elle n'introduit aucune menace. Au lieu de cela, elle évacue la case h2, qui devient utilisable pour mater ; c'est ce que les problémistes appellent le thème Bristol, en référence à un problème de Frank Healey publié en 1861 dans un tournoi de cette ville. Les noirs sont mis en zugzwang, une situation dans laquelle chacun de leur coup détériore leur position (les problémistes parlent plutôt de blocus). Mais les règles du jeu leur imposent de jouer et chacun des coups noirs entraîne un coup blanc matant. Par exemple, si les noirs jouent 1… Fxh7, la case d5 n'est plus contrôlée, et les blancs jouent 2.Cd5#. Ou bien si les noirs jouent 1… Te5, ils bloquent la case de fuite du roi, ce qui permet 2.Dg4#. Sur 1…Fg5, les blancs jouent 2.Dh2#, profitant de l'effet Bristol. Si les noirs pouvaient ne pas jouer en réponse à la clé, les blancs ne pourraient pas mater en un coup.

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Le thème de ce problème est appelé tuyaux d'orgues ; il se caractérise par la position des tours et des fous noirs. Si chacune de ces quatre pièces avance d'une ou de deux cases, elle intercepte une autre pièce et permet un mat. Par exemple, si les noirs jouent 1…Fe7, la case e3 n'est plus contrôlée, et cela permet 2.e3≠. Si les noirs jouent 1…Te7, c'est la case h4 qui n'est plus contrôlée et les blancs matent par 2.Th4≠. Le thème de l'interférence mutuelle de deux pièces dans deux variantes porte le nom Grimshaw, les tuyaux d'orgues présentent donc deux Grimshaw.

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Étude[ | modifier le code]

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Alekseï Troïtski
\n1898\n
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\"Fou
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\"Reine
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\"Cavalier
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\"Roi
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\"Pion
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\"Pion
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\"Roi
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\"Fou
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\nabcdefgh\n
Les blancs jouent et font nulle.
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\n
Article détaillé : Étude d'échecs.
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Les études sont des compositions qui montrent un gain ou une nulle extraordinaire en fin de partie[G 21]. Si le problème d'échecs est un domaine réservé à une minorité de passionnés dans le monde des échecs, l'étude est elle-même un monde à part dans la composition échiquéenne.

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Ci-contre, une étude d’Alekseï Troïtski de 1898. La position est a priori facilement gagnante pour les noirs qui disposent d'un avantage matériel considérable. Toutefois une suite de coups précise (et difficile à trouver pour un débutant) permet aux blancs d’obtenir la partie nulle, quels que soient les coups des noirs. On remarque que la position bien que légale n'est pas réaliste et n'aurait aucune chance de se produire dans une partie réelle.

\n

La solution est la suivante : 1.Re1 enferme le roi noir et menace 2.Fb6 mat. (1.Re2? échoue à cause de 1…Dh5+! 2.Re1 Dd1+ 3.Rxd1 Rf2 et les noirs se libèrent de toute pression et gagnent) 1…Da7 pour empêcher Fb6, mais tout de même : 2.Fb6+ Dxb6 3.Cxb6 la position est simplifiée mais les blancs ne peuvent pas s'opposer à la promotion du pion f5 donc : 3…f4 la seule chance des blancs est d'essayer de mater le roi noir emprisonné avec leur cavalier : 4.Cd5 f3 5.Cf4 f2+ 6.Rd2! Rf1! (après 6…f1=D? les blancs gagnent avec 7.Ch3 mat tandis qu’après 6…f1=C+? 7.Re1 et les noirs ne peuvent pas empêcher 8.Ch3 mat) 7.Cd5! (si les noirs font une Dame avec 7…g1=D? les blancs gagnent avec 8.Ce3 mat) 7…Rg1 8.Cf4 Rf1 9.Cd5 et la partie est nulle par répétition de la position (nulle positionnelle). Les éléments artistiques de cette étude sont l'exploitation de l'enfermement du roi noir, une défense par sous-promotion en cavalier, deux positions de mat différentes par le cavalier blanc et une nulle positionnelle.

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Variantes du jeu d'échecs[ | modifier le code]

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La grande popularité du jeu a encouragé l'apparition de nombreuses variantes du jeu[42], spontanément dans les clubs ou de façon volontariste par des joueurs imaginatifs. Ces variantes modifient parfois légèrement la façon de jouer comme dans le blitz ou partie rapide, dans lequel la réflexion de fond s'efface au profit de l'intuition et des réflexes des joueurs ; ou encore plus notablement dans le blitz à quatre dans lequel les pièces capturées sur un premier échiquier sont utilisables par un partenaire sur un second échiquier, la première partie gagnée faisant gagner son équipe. La partie en consultation est une autre façon de jouer en équipe : un camp, ou les deux, est tenu par plusieurs joueurs qui décident collectivement du coup à jouer.

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D'autres variantes ont été imaginées par des joueurs tels que José Raúl Capablanca ou Bobby Fischer, elles consistent à modifier les caractéristiques de l'échiquier ou à ajouter de nouvelles pièces afin, selon leurs auteurs, de renouveler l'intérêt du jeu en limitant l'importance des connaissances au profit de la créativité : les échecs Capablanca et les échecs aléatoires Fischer. Toutefois on ne considère pas toute invention, d'un soir ou commerciale, comme une variante du jeu, on préfère réserver ce terme (en particulier dans le cadre de cet article) aux formes du jeu qui ont trouvé leur public à travers une pratique chez les joueurs. Ainsi, les échecs de Messigny ou les échecs football ont effectivement été joués lors de réunions de problémistes à Messigny, ainsi que le Kriegspiel y compris par des champions d'échecs, le qui perd gagne étant quant à lui célèbre en club.

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En parallèle, les compositeurs de problème d'échecs ont élargi les possibilités de leur art en créant des problèmes basés sur des variantes connues du jeu, et ils ont eux-mêmes créé un très grand nombre de pièces nouvelles et conditions supplémentaires qui forment un domaine appelé les échecs féeriques[G 22]. On distingue donc les variantes du jeu d'échecs des échecs féeriques, sachant que des correspondances les relient souvent.

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Des jeux cousins tels que le chaturanga, le chatrang, le xiangqi, le makruk, le shatar et le shōgi ne sont pas des variantes du jeu d'échecs mais des jeux originaux, tous plus anciens que le jeu d'échecs moderne.

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Échecs et informatique[ | modifier le code]

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Programmes d'échecs[ | modifier le code]

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\n\nProgramme Open Source XBoard sous GNU/Linux
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\n\nDeep Blue, l'ordinateur qui a défait Garry Kasparov en 1997.
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\n
Article détaillé : Programme d'échecs.
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Les échecs ont constitué l'un des premiers défis en matière d'intelligence artificielle[G 23].

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Le premier championnat du monde d'échecs des ordinateurs se déroula en 1974. Il fut remporté par le programme soviétique Kaissa.

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En 1995, IBM n'hésite pas à investir dans le projet Deep Blue, dont la seconde mouture, en 1997, sera la première machine à battre un champion du monde dans des conditions normales de jeu (à cette époque, les ordinateurs étaient déjà redoutables en partie rapide). Kasparov contestera néanmoins la valeur de cette victoire en soulignant que, contrairement aux conditions d'un match de championnat du monde contre un humain, il n'avait pas eu accès aux parties disputées par l'ordinateur auparavant pour sa préparation (la réciproque étant fausse). Il relève de plus qu'une intervention humaine a été nécessaire en cours de match afin que la machine ne reproduise pas certaines erreurs des premières parties. Kasparov exigea une revanche qui lui fut refusée par IBM. Depuis, les affrontements entre les meilleurs joueurs mondiaux et les machines (Kasparov contre Deep Junior, Kramnik contre Deep Fritz, Kasparov contre X3D Fritz) ont pris le relais d'un championnat du monde défaillant dans les médias. On peut remarquer à ce sujet que, contrairement à Deep Blue, les logiciels opposés aux humains sont des programmes commerciaux tournant sur des micro-ordinateurs standard (alors que Deep Blue fonctionnait sur une machine plus puissante).

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Depuis la victoire de Deep Blue, le statut des échecs en tant que défi informatique s'est amoindri, et l'attention des programmeurs s'est reportée sur le go. En effet, dans ce cas, la puissance de calcul qui fait la force des machines joue un rôle moins important face à la stratégie et la capacité d'évaluation d'une position, plus complexes à modéliser.

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Pourtant l'exception Hydra a refait parler des superordinateurs dédiés au jeu d'échecs en juin 2005, en battant le grand maître international et 7e mondial Michael Adams, sur un score sans appel de 5,5 points contre 0,5.

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En décembre 2006, le champion du monde Kramnik s'est fait battre par le nouveau logiciel Deep fritz 2006 4 à 2 (2 défaites, 4 nulles).

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Programmes de résolution de problèmes[ | modifier le code]

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De nombreux programmes ont également vu le jour pour vérifier la correction d'un problème d'échecs. Lorsqu'un problème a été vérifié par ordinateur, cela est mentionné sur le diagramme par le symbole « C+ ».

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Symbolique des échecs[ | modifier le code]

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Très rapidement après leur arrivée en Europe, les échecs acquièrent un statut particulier[43]. Divertissement de l'élite, ils représentent une activité noble au cours de laquelle s'affrontent les esprits des participants[44]. Les possibilités quasi-infinies offertes par le jeu fascinent et donnent naissance à de nombreuses interprétations ésotériques. Certains le considèrent notamment comme une représentation du monde où chaque situation peut être modélisée en une position qui peut trouver sa solution sur l'échiquier[45].

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Les échecs sont surnommés « le roi des jeux »[46], et ce statut particulier rend toute tentative de mécanisation extraordinaire. Si les premiers automates joueurs d'échecs comme le turc mécanique, sont des mystifications[G 24], la capacité à jouer aux échecs sera l'un des premiers objectifs des concepteurs d'ordinateurs et l'un des premiers témoignages de l'apparition de ce qui est alors considéré comme de l'intelligence artificielle[G 25]. C'est cette perception du jeu d'échecs comme expression de l'intelligence humaine qui dramatise les affrontements entre Gary Kasparov et la machine Deep Blue[37]. La défaite du champion de l'espèce humaine marque alors fortement les esprits.

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Le jeu d'échecs symbolise fréquemment l'affrontement de deux psychés, deux capacités intellectuelles. Cette dimension encourage l'Union soviétique à se doter d'une école d'échecs qui forme pendant un demi-siècle tous les champions du monde[47]. C'est également un aspect fréquemment utilisé dans l'art populaire pour figurer l'opposition, et parfois la séduction, entre deux personnages.

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Arts et culture[ | modifier le code]

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\n\nLe Joueur d'échecs d'Honoré Daumier
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De nombreux tableaux, sculptures, films et photographies mettent en scène le jeu d'échecs[48],[49],[50].

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Poésie[ | modifier le code]

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\n\nUne illustration ancienne de Caïssa
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Les deux plus anciens poèmes sur les échecs sont en latin :

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Littérature[ | modifier le code]

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Plusieurs livres de fiction utilisent le jeu d'échecs comme élément important de l'histoire. Parmi eux, deux se distinguent en mettant le jeu au centre de l'intrigue : Le Joueur d'échecs, de Stefan Zweig, et La Défense Loujine, de Vladimir Nabokov.

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Le Joueur d'échecs, nouvelle de Stefan Zweig, a pour sujet l'affrontement d'un joueur particulièrement doué, qui a appris seul à jouer aux échecs, seule façon pour lui de garder son esprit alerte alors qu'il était emprisonné en isolement total sous le régime nazi, et du champion du monde fictif de l'époque, homme particulièrement vulgaire et inculte. Le personnage principal finit par abandonner le match pour ne pas sombrer dans la folie.

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La Défense Loujine raconte la vie de Loujine, joueur d'échecs russe fictif qui arrive au plus haut niveau et que l'excès de jeu d'échecs conduit, lui aussi, à la folie. Le roman est particulièrement acclamé par la critique pour la façon dont il dépeint l'univers intérieur du joueur d'échecs, ce qui se passe dans son esprit pendant qu'il réfléchit[G 26].

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Certains romans utilisent les échecs comme élément de la trame de fond. Ainsi, l'intrigue du Tableau du maître flamand, d'Arturo Pérez-Reverte, s'explique par une analyse rétrograde, et celle de La ville est un échiquier par la liste des coups d'une partie Steinitz-Tchigorine. Dans L'Échiquier du mal, de Dan Simmons, les personnages capables de « dominer » d'autres personnages les utilisent pour jouer une partie d'échecs vivante. La nouvelle Un combat, de Patrick Süskind, relate une partie où le gagnant n'est pas celui qu'on pense, illustrant l'importance de la psychologie dans le jeu. Dans La Joueuse d'échecs, de Bertina Henrichs, une modeste femme de ménage grecque découvre la puissance du jeu d'échecs.

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D'autres livres entrent également dans cette catégorie, comme 5150 rue des Ormes de Patrick Senécal, La ville est un échiquier de John Brunner, Le Huit de Katherine Neville, Le Gambit des étoiles de Gérard Klein, Fous d'échecs de Serge Rezvani.

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En bande dessinée, le manga français Zeitnot, de Ed Tourriol et Eckyo, se déroule dans le milieu des clubs d'échecs lycéens.

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Le jeu d'échecs est également mentionné pour son pouvoir évocateur dans de nombreux livres, comme De l'autre côté du miroir, où Alice participe à une partie « grandeur nature » ; Le Neveu de Rameau de Denis Diderot, où, dans l'incipit, Diderot fait référence au Café de la Régence et à ses joueurs d'échecs de l'époque, notamment Legal (connu pour son mat) et Philidor (connu pour la défense du même nom). Isaac Asimov a mis en scène les échecs dans plusieurs de ses romans et nouvelles, notamment Cailloux dans le ciel où ce jeu est présenté comme une des rares choses qui n'ont pas changé au cours des millénaires. Balzac, dans Le Bal de Sceaux, décrit l'habileté aux échecs comme une qualité louable chez un gentilhomme[51].

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On peut également citer Fin de partie (Endgame de son titre original), pièce de théâtre écrite par Samuel Beckett, amateur d'échecs. Le titre de cette pièce renvoie au jeu d'échecs et de nombreuses références subtiles y sont faites par le biais des actes, des rôles et des positions des personnages : déplacements de Clov lors de la scène d'ouverture ; position centrale de Hamm (personnage tyrannique dont le fauteuil roulant apparait vite comme un trône), évoquant là encore la position du roi d'échecs.

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Dans le livre Le Trésor de la Guerre d'Espagne, Serge Pey décrit une partie d'échecs jouée par les membres d'une société secrète portant un hippocampe tatoué sur leurs poignets en hommage au déplacement du cavalier. Dans cette nouvelle, les héros procèdent à une partie aveugle s'effectuant uniquement avec le parfum de verres remplis d'alcool différents. Dans un autre chapitre du même livre Serge Pey décrit une partie en morse effectuée dans une prison chilienne, sous la dictature de Pinochet.

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Dans la nouvelle Strange Eden (« Étrange Eden ») de Philip K. Dick, la jeune femme extraterrestre que rencontre Brent lui propose une partie d'échecs; puis elle lui apprend que c'est son peuple qui l'aurait introduit chez les brahmanes.

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Dans le recueil de nouvelles Fantômes et Farfafouilles de Fredric Brown, La nouvelle l'hérésie du fou est en fait une partie d'échecs vue par un fou d'échecs (bishop en anglais). Tout le long de la narration en point de vue interne, une atmosphère de guerre moyenâgeuse s'impose à l'esprit du lecteur.

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Dans le roman L'Ultime Secret de Bernard Werber Isidore et Lucrèce enquêtent sur l'étrange mort de Samuel Fincher, génie du jeu d'échecs ayant vaincu le meilleur ordinateur à ce jour.

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Dans la nouvelle Double assassinat dans la rue Morgue d'Edgar Allan Poe, le jeu d'échecs apparaît également, mais est comparé négativement au jeu de dames anglais.

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Cinéma[ | modifier le code]

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\n\nJosé Raúl Capablanca dans La Fièvre des échecs en 1926.
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Le premier film réalisé autour de la thématique du jeu d'échecs est La Fièvre des échecs, de Vsevolod Poudovkine, tourné pendant le tournoi de Moscou de 1925. D'autres films sont situés dans le monde des échecs de compétition, comme La Diagonale du fou, de Richard Dembo, inspiré des matches de championnat de monde entre Karpov et Kortchnoï ; À la recherche de Bobby Fischer, de Steven Zaillian, inspiré de la vie de Josh Waitzkin ; La Partie d'échecs, d'Yves Hanchar.

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Le dernier film en date, Le Prodige (2015), est un film biographique dont le personnage central est Bobby Fischer, interprété par Tobey Maguire. Ce film, réalisé par Edward Zwick, est centré sur l'affrontement du champion américain avec le Soviétique Boris Spassky (joué par Liev Schreiber) et la montée de sa folie.

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D'autres films utilisent le jeu d'échecs de façon métaphorique, comme Le Septième Sceau, d'Ingmar Bergman, où le chevalier propose une partie d'échecs à la Mort en espérant retarder l'échéance fatidique ; Les Joueurs d'échecs, de Satyajit Ray ; ou en tant que support de l'intrigue, comme le thriller Face à face, de Carl Shenkel.

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Certains des romans cités ci-dessus ont également été adaptés en films, comme La Défense Loujine, de Marleen Gorris, et Joueuse, de Caroline Bottaro, dont le scénario est inspiré de La Joueuse d'échecs, transposé en Corse avec Sandrine Bonnaire.

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Il existe aussi des films d'animation mettant en scène les échecs, comme Geri's Game, court-métrage d'animation produit et réalisé par les studios Pixar.

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D'autres films sont en rapport avec les échecs, par exemple La légende de Zatoïchi: Voyage en Enfer de Kenji Misumi, L'Échiquier de la passion de Wolfgang Petersen, Jouer sa vie de Gilles Carle.

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On peut également noter de nombreuses apparitions du jeu d'échecs dans des films où sa présence n'est pas un ressort dramatique mais plutôt de l'ordre du symbole. Ainsi, dans Bons baisers de Russie, le méchant est un génie des échecs et de la stratégie et travaille pour le SPECTRE contre James Bond. Dans K, d'Alexandre Arcady, les deux personnages principaux sont liés par leur goût des échecs.

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Le jeu d'échecs comme symbole de l'intelligence humaine est repris dans Blade Runner, de Ridley Scott, où le répliquant met son créateur échec et mat, et dans 2001, l'Odyssée de l'espace, de Stanley Kubrick, grand amateur d'échecs, où le super-ordinateur CARL (HAL 9000) l'emporte sur l'astronaute David Bowman.

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Dans Harry Potter à l'école des sorciers, de Chris Columbus, Ronald Weasley joue avec Harry aux échecs version sorcier, avec des pièces animées par magie, puis doit diriger une partie d'échecs contre des pièces grandeur nature, l'une des épreuves à affronter avant d'accéder à la pierre philosophale.

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Magnéto et le professeur Charles-Xavier, les principaux antagonistes de la saga X-Men, s'affrontent régulièrement aux échecs. C'est notamment le cas dans X-Men 2, où les deux personnages jouent dans la cellule de Magnéto. Le film X-Men : L'Affrontement final se clôt sur une partie d'échecs que Magnéto joue seul.

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Dans L'Affaire Thomas Crown, de Norman Jewison, le suspect et celle qui le traque s'affrontent et se séduisent au cours d'une partie. Le personnage joué par Faye Dunaway fait perdre ses moyens au personnage joué par Steve McQueen en le provoquant par différents gestes et poses langoureux.

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Citons enfin Les Visiteurs du soir de Marcel Carné ; Revolver, de Guy Ritchie ; Whatever Works de Woody Allen, où le personnage principal, un intellectuel surdoué et misanthrope, abandonne son emploi de professeur de physique pour enseigner les échecs.

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Dans Sherlock Holmes : Le Jeu des Ombres de Guy Ritchie, on retrouve à plusieurs reprises un motif d'échiquier en noir et blanc afin d'illustrer la lutte intellectuelle entre Sherlock Holmes et le Professeur Moriarty. D'ailleurs, le climax mène à une partie d'échecs entre les deux personnages.

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Musique[ | modifier le code]

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Le ballet Checkmate (échec et mat) a été écrit par le compositeur britannique Arthur Bliss en 1937 et met en scène les pièces échiquéennes jusqu'à l'assaut final du roi noir.

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Avec son tableau Chess Piece (1944), l'américain John Cage allie peinture, musique et échecs puisqu'il s'agit d'une partition peinte sur la représentation d'un échiquier[52].

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L'album E2-E4 (1984) du musicien allemand Manuel Göttsching emprunte son titre à l'ouverture du pion-roi[52].

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La comédie musicale Chess (1986), sur une musique de Björn Ulvaeus et Benny Andersson (anciens membres d'ABBA) et des paroles de Tim Rice, met en scène un triangle amoureux entre deux participants à un championnat du monde d'échecs et une femme qui tente de séduire l'un et tombe amoureuse de l'autre.

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\n\nMarostica, Place de l'échiquier
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Tradition médiévale[ | modifier le code]

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La ville de Marostica, Italie, organise une partie d'échecs sur la place publique, avec des personnages vivants costumés qui tiennent lieu de pièces. Cette coutume remontre à 1454. Deux gentilshommes, Rinaldo d'Angarano et Vieri da Vallonara, étaient tous deux amoureux de Lionora, fille du seigneur de Marostica. Ils voulaient s'affronter en duel. Mais le pacifique seigneur leur proposa de s'affronter plutôt au jeu d'échecs. La place publique dallée de pierres alternativement noires et bistre tenait lieu d'échiquier. Le gagnant épouserait la belle Lionora ; le perdant, sa sœur cadette. Le spectacle se déroule au mois de septembre les années paires avec 550 figurants. Pour l'occasion, on recouvre l'échiquier de carrés de tissu[53],[54].

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Notes et références[ | modifier le code]

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Références issues du Guide des Échecs[ | modifier le code]

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Livre dont sont issues ces références : Nicolas Giffard et Alain Biénabe, Le Guide des Échecs : Traité complet, Bouquins,‎ , 1591 p. (ISBN 978-2-221-05913-5).

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  1. p. 3-15.
  2. \n
  3. p. 13-15.
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  5. p. 16.
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  9. p. 14.
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  11. p. 87.
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  13. p. 87-117.
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  15. p. 197.
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  19. p. 118.
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  21. p. 36.
  22. \n
  23. p. 379-656.
  24. \n
  25. p. 333-334.
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  27. p. 335.
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  29. p. 337.
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  31. p. 471.
  32. \n
  33. p. 521.
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  35. p. 568.
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  37. p. 915.
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  39. p. 925.
  40. \n
  41. p. 1137.
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  43. p. 1167.
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  45. p. 899.
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  47. p. 899.
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  49. p. 900.
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  51. p. 908.
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Autres notes et références[ | modifier le code]

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  1. Trésor de la langue française informatisé.
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  3. Richard Réti, Les Maîtres de l'échiquier.
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  5. (en) « Laws of chess, article 8 », FIDE (consulté le 29 décembre 2009).
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  7. (en) « Laws of chess — Appendices, appendice C », FIDE (consulté le 29 décembre 2009).
  8. \n
  9. Siegbert Tarrasch vs Max Euwe (1922).
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  11. « Botvinnik-Yudovich,USSR Championship 1933 ».
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  13. Gérard Demuydt, « A. Anderssen - L. Kieseritzky, l'Immortelle de Londres, 1851 » (consulté le 6 janvier 2010).
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  19. (en) « FIDE Rating Regulations (Qualification Commission) — Rate of Play », FIDE (consulté le 29 décembre 2009).
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  21. « Fédération Internationale des Échecs » (consulté le 29 décembre 2009).
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  23. (en) « Laws of chess », FIDE (consulté le 29 décembre 2009).
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  25. « FIDE Chess Ratings » (consulté le 29 décembre 2009).
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  33. Avant 1956, le champion du monde, s'il avait été battu, aurait disputé un match-tournoi à trois avec le nouveau champion et le nouveau candidat sélectionné par la FIDE. My Great Predecessors, tome II, p. 215.
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  39. Alfred Binet, Psychologie des grands calculateurs et joueurs d'échecs, L'Harmattan,‎ , 366 p. (ISBN 2-7475-7537-3, présentation en ligne).
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  44. \n
  45. Homère, Odyssée, I, 107 ; Euripide, Iphigénie à Aulis, v. 195 et suiv. Voir aussi de nombreuses peintures de vases grecs.
  46. \n
  47. Larousse encyclopédique en 10 volumes, Paris, 1984, vol.VIII, p. 7747 (ISBN 978-2-03-102308-1).
  48. \n
  49. Robert Graves, « Les Mythes grecs », édition Fayard, Paris, 1967, traduit de l'anglais par Mounir Hafez, p. 497-517 édition originale : Greek myths, Cassell & c° LTD, Londres 1958.
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  51. Pierre Monnet, Jeu d'Echecs, Jeu de Dames, histoire parallèle,‎ , p. 4.
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  53. (en) Roland G. Austin, « Greek board games », Antiquity,‎ , p. 257-271 (lire en ligne).
  54. \n
  55. Euripide (trad. François Jouan), Iphigénie à Aulis, Belle-Lettres,‎ (ISBN 2-251-00127-1), p. 67, vers 194-198.
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  57. Gorgias de Leontinoï (trad. Jean-Paul Dumont), Eloge de Palamède, La Pléiade, coll. « Les Présocratiques »,‎ (ISBN 978-2-07-011139-8), p. 1043, paragraphe 30.
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  60. \n
  61. Jean-Louis Cazaux, L'odyssée des échecs, Praxéo,‎
  62. \n
  63. à ne pas confondre avec sa variante tardive à quatre joueurs dite chaturaji (en); voir la mise au point de Jean-Louis Cazaux, « Échecs et chaturanga : la fin d'un mythe », sur Editions Praxéo,‎ (consulté le 3 septembre 2014)
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Voir aussi[ | modifier le code]

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Articles connexes[ | modifier le code]

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Bibliographie[ | modifier le code]

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Liens externes[ | modifier le code]

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La version du 25 novembre 2005 de cet article a été reconnue comme « article de qualité », c'est-à-dire qu'elle répond à des critères de qualité concernant le style, la clarté, la pertinence, la citation des sources et l'illustration.
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La Corée du Sud vibre en ce moment à la lecture d’une information qui pend aux nez des Français. Une entreprise privée a récupéré 90% des dossiers médicaux des habitants du pays du matin calme au soleil levant pour les revendre.

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Une entreprise spécialisée dans le développement de logiciels en charge de gérer les frais médicaux, programmes utilisés dans les hôpitaux et la Korean Pharmaceutical Information Center, a offert il y a quelques mois ses logiciels de gestion d’officines. Plus de la moitié des pharmacies du pays ont utilisé l’outil. Sauf que les données sauvegardées ont été revendues à IMS Health Korea. Cette entreprise, dont le siège social est basé aux USA, a ensuite commercialisé, illégalement, les données à d’autres sociétés en Corée.

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La loi 2011 sur le droit de la protection des renseignements personnels interdit l’utilisation des renseignements personnels et des renseignements médicaux sans le consentement des patients. Le Pharmaceutical Information Center est actuellement jugé pour cette collecte illégale, qui date de 2013, et la distribution des informations médicales de 90% des Coréens.

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Un cas qui pourrait toucher la France ?

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Depuis février 2015, l’ouverture des données de santé dans l’hexagone a été décidée par le législateur. L’assurance-maladie a annoncé qu’elle proposait, en accès libre, sa base de données « Damir » sur le site data.gouv.fr. Un big data de la santé qui regroupe les informations issues de 1,2 milliard de feuilles de soins, de 500 millions d’actes médicaux et de 11 millions d’hospitalisations. Ce big data ne propose pas les identités (pas de nom, de numéro de sécurité sociale, …), uniquement des millions de chiffres et de données de santé. Cette faramineuse base de données, qui double de volume chaque année, permet d’extraire, par exemple, des statistiques liées à la santé dans les régions. L’article 47 de loi permet aux acteurs privés d’accéder aux données de la CNAMTS. C’est l’Institut national des données de santé (INDS) qui a en charge de répondre aux demandes du « privé » pour accéder aux données plus ciblées (et payantes).

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Sept. 18, 2015, 6 a.m.

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Julian Assange in a 2012 portrait by Jacob Appelbaum. Jacob Appelbaum

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But today, the lo­qua­cious Ap­pel­baum wants to just talk about his art. Mostly.

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The pho­to­graph­er has as­sembled in­tim­ate por­traits of his au­thor­ity-chal­len­ging com­rades—Poitras, Har­ris­on, Wei­wei, Wikileaks cofounder Ju­li­an As­sange, Snowden-favored journ­al­ist Glenn Gre­en­wald, and former NSA ana­lyst-turned-whis­tleblower Wil­li­am Bin­ney—each bathed in an in­frared glow. The tech­nique, which res­ults in an un­mis­tak­able re­semb­lance to sur­veil­lance foot­age, was ac­com­plished us­ing ciba­chrome prints and shoot­ing with a dis­con­tin­ued Kodak Col­or In­frared cam­era—a pro­cess Ap­pel­baum likes to boast is “fully ana­log.”

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“A key part about this is the pro­cess and the film it­self—it is a sur­veil­lance film,” Ap­pel­baum tells me. “That said, I am par­tial to the col­or red. I really like it. and I think that it sig­ni­fies pas­sion, and I think that pas­sion is something that all the people in the show share.”

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Ap­pel­baum also likes black. He wears a gray but­ton-up, black jeans, black shoes, a black belt, and a con­spicu­ous black tie dur­ing our in­ter­view. His trade­mark thick horn-rimmed glasses—also black—rest eas­ily on his face, do­ing little to mask the dart­ing in­tens­ity in eyes. A met­al bar punc­tures two holes in­to the up­per car­til­age of his right ear. Even forced to dress up, he has the un­mis­tak­able look of a cy­ber­punk.

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His art show, which opened Sept. 11 and runs un­til Hal­loween, is titled Sam­izdata: Evid­ence of Con­spir­acy, after a Rus­si­an word re­fer­ring to the dodging of cen­sors to share il­li­cit ma­ter­i­al with­in the So­viet bloc—think Aleksandr Solzhen­it­syn’s The Gu­lag Ar­chipelago. It is hos­ted at the NOME Gal­lery, which opened earli­er this year and has a strong bend for anti-au­thor­it­ari­an—and, some might say, anti-Amer­ic­an—so­cial com­ment­ary. NOME’s pre­vi­ous two ex­hib­its, Paolo Cirio’s Over­ex­posed and James Bridle’s The Glo­m­ar Re­sponse, both took crit­ic­al aim at the U.S. in­tel­li­gence com­munity, of­fer­ing un­flinch­ing ex­am­in­a­tions of seni­or of­fi­cials like CIA Dir­ect­or John Bren­nan and FBI Dir­ect­or James Comey, and of the level of re­dac­tions present in the Sen­ate In­tel­li­gence Com­mit­tee’s land­mark tor­ture re­port.

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For Ap­pel­baum, though, his art­work de­veloped or­gan­ic­ally. All of the pho­tos were taken be­fore the concept of a gal­lery ma­ter­i­al­ized, ex­cept for a shot of Har­ris­on, the Brit­ish Wikileak­er. Har­ris­on’s por­trait, which finds her sit­ting on a rock and, head cocked a bit, look­ing softly in­to the cam­era, also hap­pens to be Ap­pel­baum’s fa­vor­ite, be­cause it bal­ances her qual­it­ies as both “a total ba­dass mother­fuck­er” and “the pix­ie of Wikileaks.”

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The pho­to­graphs “show the people in the way that I think of them,” Ap­pel­baum ex­plains. The most strik­ing demon­stra­tion of that edict rests in the por­trait of Bin­ney, which finds the former NSA of­fi­cial stand­ing, with one fist clenched, in front of a tree in Ber­lin. Sur­veil­lance nerds will be im­me­di­ately struck by the photo, be­cause Bin­ney doesn’t have legs in real life. He lost them to dia­betes years ago.

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A key part about this is the process and the film itself—it is a surveillance film. ”

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Jacob Appelbaum

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Later that even­ing at the gal­lery, Ap­pel­baum is giv­ing a walk-through for a small gath­er­ing of press and some friends. He seems a little less com­fort­able in front of a lar­ger group, speak­ing more de­lib­er­ately and evenly as he de­scribes each pho­to­graph.

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Gre­en­wald’s por­trait, taken in 2012 in Rio de Janeiro, shows the com­bat­ive journ­al­ist in a softer light. His part­ner, Dav­id Mir­anda, has his arms draped around him as the two stand be­side one of their many dogs in the rain forest.

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“As an artist, I think it’s really im­port­ant to be cog­niz­ant of the things you pro­mote. So I don’t take pic­tures of people smoking be­cause I think it’s dis­gust­ing. And I don’t want chil­dren to go out and smoke ci­gar­ettes. But I do want chil­dren to be ho­mo­sexu­als,” says Ap­pel­baum, who has iden­ti­fied him­self as “queer” in past in­ter­views.

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“Glenn Gre­en­wald and Dav­id Mir­anda are totally fierce and fant­ast­ic men; they’re beau­ti­ful,” he con­tin­ues. “They’re the hot­test gay couple alive, so if you ar­gue with me that’s fine—but they’re still go­ing to be the hot­test gay couple alive.”

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He stops in front of the Bin­ney por­trait, which he says is his second fa­vor­ite after Har­ris­on’s.

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“He’s one of the only hon­or­able people to ever work in the in­tel­li­gence com­munity,” Ap­pel­baum says. “He’s one of the very few Amer­ic­ans that makes me not ashamed to be Amer­ic­an.”

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Ap­ple­baum sighs deeply and pauses. He looks sud­denly vul­ner­able for a brief mo­ment be­fore re­col­lect­ing him­self and mov­ing on to Ai Wei­wei’s por­trait.

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Wei­wei is both a sub­ject and a bit of col­lab­or­at­or in Ap­pel­baum’s ex­hib­it, thanks to the in­clu­sion of an ad­or­able plush panda. Along with sev­er­al oth­er pan­das, its cot­ton innards were gut­ted by Ap­pel­baum and Wei­wei dur­ing a meet-up in Beijing earli­er this year—cap­tured, nat­ur­ally, on film by Poitras—and re­placed with shred­ded Snowden doc­u­ments. The pro­ject’s title, “Panda to Panda,” is a ref­er­ence to the slang term used to refer to China’s secret po­lice. It’s ab­bre­vi­ation, P2P, doubles as short­hand for peer-to-peer com­mu­nic­a­tion—a kind of de­cent­ral­ized net­work­ing di­git­al act­iv­ists like to use to avoid de­tec­tion.

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If the ex­hib­i­tion is an in­tim­ate win­dow in­to the lives of the world’s most fam­ous di­git­al-pri­vacy Avengers, Ap­pel­baum might best be un­der­stood as the Cap­tain Amer­ica of the group—ex­cept ob­vi­ously lack­ing in the pat­ri­ot­ism de­part­ment. While ad­ept at many things, his most po­tent con­tri­bu­tion to the team may be his rah-rah evan­gel­ism for the cause, which any­one who has listened to his con­fid­ent, long-win­ded dis­ser­ta­tions on the mor­al im­per­at­ives of pri­vacy can at­test are com­pel­ling and easy to buy in­to. It was a skill that served him well as a core de­veloper of the Tor Pro­ject, an on­line browser that keeps users an­onym­ous.

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Ap­pel­baum is also the com­mon link for the move­ment’s dis­par­ate mem­bers, who are spread out on sev­er­al dif­fer­ent con­tin­ents in vary­ing de­grees of ex­ile. He bridges the gap between more rad­ic­al ele­ments, like Ju­li­an As­sange, who be­lieves nearly no secret is worthy of re­dac­tion, and the more con­sid­er­ate views held by Gre­en­wald and Poitras. (An ex­ample of that ten­sion: When Gre­en­wald and Poitras, keep­ers of the Snowden trove, re­fused to pub­lish the name of a coun­try in which the NSA was re­cord­ing nearly all phone calls, Wikileaks con­demned the omis­sion in a Twit­ter rant. Not sat­is­fied to merely vent, Wikileaks an­nounced days later that “Coun­try X” was in fact Afgh­anistan.)

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Ap­pel­baum bristles at the no­tion that his pho­to­graphs rise to that level of na­vel-gaz­ing—that it ex­ists as cho­reo­graphed flat­tery for a team of in­ter­na­tion­al su­per-dis­sid­ents. The ex­hib­it, he says, de­picts “in­di­vidu­als that work to­geth­er for very pos­it­ive goals, very much work in tan­dem to­geth­er—but they wouldn’t call them­selves a group.”

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In­stead, he of­fers, “they rep­res­ent a net­work, and these are the nodes of that net­work. I’m not re­flect­ing back on our move­ment, but rather this is a trend in civil so­ci­ety, from China to the Ecuadori­an em­bassy in Lon­don to New York City to Ber­lin. It goes around the world.”

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Glenn Greenwald and David Miranda are totally fierce and fantastic men; they’re beautiful. ”

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Jacob Appelbaum

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After I had faked my way through 20 minutes of our in­ter­view fo­cus­ing on his art—dur­ing which Ap­pel­baum seems to get an­noyed more than once at my na­iv­ete—I turned to polit­ics. I ask what he thinks of the U.S. pres­id­en­tial cam­paign and Hil­lary Clin­ton.

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Clin­ton would be great for ad­van­cing lots of so­cial causes and mak­ing health care more af­ford­able and could be an over­all ef­fect­ive lead­er, Ap­pel­baum con­cedes, be­fore adding that her elec­tion would also “be the worst out­come for me per­son­ally” and any­one else who tries to ex­pose gov­ern­ment secrets.

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“Can you ima­gine a pres­id­en­tial can­did­ate that will try to hunt down Wikileaks people more ser­i­ously?” he asks. “If Hil­lary Clin­ton be­comes pres­id­ent, it’ll be great news for my moth­er, and I think that alone is worth­while. But it will be my own death sen­tence.”

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Ap­pel­baum’s law­yers have ad­vised him to not re­turn to the United States. Due to a long-run­ning Justice De­part­ment in­vest­ig­a­tion in­to Wikileaks, his past af­fil­i­ation with the group could spell trouble for the thirty-something ex-pat from Cali­for­nia. The Justice De­part­ment did not re­spond to mul­tiple re­quests for com­ment re­gard­ing the in­vest­ig­a­tion.

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Earli­er this year, Google in­formed Ap­pel­baum that it was com­pelled to hand over his per­son­al ac­count data to the U.S. gov­ern­ment for the pur­poses of the in­vest­ig­a­tion. In a lengthy rant on Twit­ter, Ap­pel­baum pos­ted se­lect screen­shots of Google’s 306-page leg­al dis­clos­ure.

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“Ten pages in­to this leg­al doc­u­ment and I’m con­vinced that I’m nev­er go­ing to re­turn to my home coun­try,” Ap­pel­baum tweeted at the time. “What the ac­tu­al fuck.”

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Ap­pel­baum doesn’t think any of the pres­id­en­tial can­did­ates would have much sym­pathy for leak­ers—or that any would do much to rein in the NSA. Oth­er than Clin­ton, he dis­misses the rest of the pres­id­en­tial can­did­ates as “a grab bag of hil­ar­ity,” ex­pec­tedly tak­ing his time to pil­lory Don­ald Trump and his “Make Amer­ica Great Again” slo­gan. (“What a hat!,” he ex­claims with a laugh, ad­mit­ting he’d like to own one for comed­ic ef­fect.)

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I ask wheth­er he feels dif­fer­ently about Sen. Bernie Sanders, the self-de­scribed so­cial­ist run­ning for the Demo­crat­ic nom­in­a­tion, or Re­pub­lic­an Sen. Rand Paul, both of whom have been con­sist­ently and vo­cally op­posed to over­broad NSA data col­lec­tion.

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“Rand Paul might be great on the NSA, but how is he on oth­er things, like the death pen­alty?” He ad­mits a lik­ing for Sanders but quickly notes “he could do a lot bet­ter on ra­cism,” cit­ing the can­did­ate’s hand­ling of Black Lives Mat­ter pro­test­ers who in­ter­rup­ted him dur­ing a re­cent cam­paign event.

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Ap­pel­baum takes pains to stress that he and those fea­tured in his art are not just crit­ics of mass-sur­veil­lance re­gimes but people who be­lieve they are at the van­guard of fight­ing for civil liber­ties, of which spy­ing re­mains a cru­cially im­port­ant battle front—one that he ex­pects to rage on for dec­ades.

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“Rein­ing in the NSA is a really weird subis­sue,” he says. “If you look at the gay-rights move­ment, it took a really long time for that to be­come a main­stream is­sue. And I’m think­ing the NSA is­sue, it’s main­stream in a lot of ways but it’s real hard to un­der­stand.”

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Glenn Greenwald and David Miranda in a 2012 portrait by Jacob Appelbaum. Jacob Appelbaum

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If Hillary Clinton becomes president, it’ll be great news for my mother, and I think that alone is worthwhile. But it will be my own death sentence. ”

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Jacob Appelbaum

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The next day, the panda is wear­ing a T-shirt. “Fuck the NSA,” it reads in bold black let­ters that ad­orn it, baby-sized and powder blue. Ta­tiana Baz­zichelli, the show’s cur­at­or, ex­plains that one of Ap­pel­baum’s friends stopped by earli­er and brought it as a gal­lery-warm­ing present.

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I came back to the gal­lery for the pub­lic open­ing to see the big­ger crowd and be­cause Ap­pel­baum told me that Poitras—whom I’d been try­ing to get in touch with since I ar­rived in Ber­lin—would stop by.

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Con­nect­ing with her is no easy task. On top of be­ing in­tensely private, Poitras was keep­ing busy. I’d heard she had been spend­ing most of her time re­cently in New York, ready­ing a pre­view for the city’s an­nu­al film fest­iv­al of a new doc­u­ment­ary series she is launch­ing called Field of Vis­ion. “Asylum,” the first epis­ode of the pro­ject, is a por­trait of Wikileaks’s As­sange, fol­low­ing him as he pub­lishes the dip­lo­mat­ic cables that rocked the world and ends up ma­rooned in Lon­don’s Ecuadori­an em­bassy, where he has been holed up for the past three years.

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Poitras is also pre­par­ing an “im­mers­ive film en­vir­on­ment” that will de­but in Feb­ru­ary at New York’s Whit­ney Mu­seum of Amer­ic­an Art. Ap­pel­baum in­struc­ted me to pay at­ten­tion to the Whit­ney in­stall­a­tion when I asked what we might see next come out of the Snowden archive.

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Des­pite steady rain, the ex­hib­it’s open­ing show­ing is im­press­ive. The small gal­lery is crowded with dozens of people, and an­oth­er 20 are out­side en­joy­ing free al­co­hol and smoking ci­gar­ettes.

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Much of the crowd is mono­chro­mat­ic, dressed, like Ap­pel­baum, all in black. A ma­jor­ity of con­ver­sa­tions I over­hear are in Eng­lish. I spot Ap­pel­baum—now wear­ing a red shirt but still tol­er­at­ing the un­ne­ces­sary black tie—with a glass of wine in hand, laugh­ing bois­ter­ously with a couple of friends who came out for his big night. Now that it’s here, he looks re­lieved. He stops every few minutes to snap pho­tos with his smart­phone of vari­ous guests— the anti-sur­veil­lance act­iv­ist’s de­sire to doc­u­ment the mo­ment is un­res­trained. Later in the night, he will bound over to me and ju­bil­antly tell me that four of the por­traits have already been sold.

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True to Ap­pel­baum’s prom­ise, Poitras ar­rives, and I catch her mo­ments after she enters. She doesn’t re­cog­nize me at first, but after I jog her memory of a past in­ter­view she warms up. “Is this on the re­cord?” she asks after I’ve already put my note­book away. I tell her no, and we ex­change pleas­ant­ries briefly be­fore she is pulled away.

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I waited 90 minutes be­fore hav­ing an­oth­er chance to talk to her. The Oscar-win­ning film­maker who quar­ter­backs the re­lease of Snowden files in ma­jor me­dia or­gan­iz­a­tions around the world is a coveted celebrity in this room, and a nev­er-end­ing line of fans all seem to have a hug to give and a story to catch up on.

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Fi­nally I see Poitras alone, gaz­ing in­to the flowers that sur­round Wei­wei’s por­trait. This has been the first time all night she has had more than a mo­ment to check out the art.

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After agree­ing to a brief in­ter­view, she com­ments that the gal­lery is an “ex­traordin­ary doc­u­ment of a dec­ade that changed his­tory.” She said she has been ur­ging Ap­pel­baum to share his art with the world for years and is happy he is fi­nally ob­li­ging.

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We are in­ter­rup­ted twice by friends of Poitras who ap­proach and give her a cel­eb­rat­ory hug. I quickly ask about her law­suit against the Justice De­part­ment seek­ing re­cords re­lated to the dozens of times she was de­tained at air­ports, but she doesn’t have an up­date. On the sur­veil­lance-re­form law that Obama signed in­to law earli­er this year, which ef­fect­ively ends the NSA’s bulk col­lec­tion of do­mest­ic phone metadata, she says it is a nice start but quickly adds, “I don’t think U.S. cit­izens are the only ones who should have a right to pri­vacy.” She de­murs on tak­ing much cred­it for the law’s pas­sage, des­pite the clear line of mo­mentum that traces back to the first Snowden rev­el­a­tions. Soon my time is up, as an­oth­er friend of hers in­ter­rupts to share a quick laugh and pull her back in­to the crowd.

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I see Ap­pel­baum once more be­fore I leave, and he ad­mits a great sense of re­lief now that the ex­hib­it has opened. But he keeps the night in per­spect­ive. “Nev­er once dur­ing this pro­cess did I think I was go­ing to be raided,” he says when I ask how the stress com­pared to writ­ing a big ex­pose on the NSA.

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I don’t think U.S. citizens are the only ones who should have a right to privacy. ”

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Laura Poitras

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I don’t know if Ap­pel­baum will ever re­turn to the United States. Watch­ing him in Ber­lin, I’m not sure he really needs to. He has found a home here and just star­ted a Ph.D pro­gram at the Eind­hoven Uni­versity of Tech­no­logy in the Neth­er­lands, “primar­ily fo­cus­ing on math­em­at­ics to thwart spies for the next thou­sand years.”

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It is un­clear wheth­er Ap­ple­baum is be­ing sens­ible and re­act­ing to the like­li­hood of real ar­rest and in­car­cer­a­tion if he sets foot on Amer­ic­an soil, or wheth­er, like many people who in­hab­it the di­git­al-rights sphere, he is be­ing a tad para­noid.

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But un­like Poitras, Ap­pel­baum doesn’t have a pro­tect­ive shield that comes with the no­tori­ety of win­ning an Oscar. And he knows he’s not Snowden, an in­ter­na­tion­al celebrity he be­lieves will be able to re­turn home one day in a way that brings him home with “a tick­er-tape parade.” Former At­tor­ney Gen­er­al Eric Hold­er said this sum­mer that the “pos­sib­il­ity ex­ists” of such a scen­ario, though the Obama ad­min­is­tra­tion—which has pro­sec­uted more in­di­vidu­als un­der the Es­pi­on­age Act than all pre­vi­ous pres­id­en­cies com­bined—poured wa­ter on the idea when it re­spon­ded to an on­line pe­ti­tion call­ing for Snowden’s par­don.

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“What would I come home to? To what justice sys­tem?” Ap­pel­baum asks near the end of our in­ter­view. “The FBI tried to talk to me in Europe, tried to get me to go to the U.S. em­bassy to dis­cuss ‘safely re­turn­ing home’ on ‘neut­ral ground.’ It’s so ri­dicu­lous; it’s ri­dicu­lous bull­shit on so many dif­fer­ent levels.”

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Pon­der­ing his new life in Europe, Ap­ple­baum is still pro­cessing his ab­rupt, un­planned de­par­ture from the United States. Ber­lin, he says, “is a won­der­ful place. It’s won­der­ful on so many levels.’’

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But the sep­ar­a­tion is clearly pain­ful too.

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“I kind of wish I had said good­bye to my moth­er, if I ever see her again in my life. That stuff weighs very heav­ily on me,” he says. “It would have been nice to pack my house, get some ex­tra un­der­wear, and take some pho­tos of my dead fath­er with me.”

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Laura Poitras in a 2013 a portrait by Jacob Appelbaum. Jacob Appelbaum

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Dustin Volz is cur­rently on as­sign­ment in Ber­lin through the Ar­thur F. Burns Fel­low­ship, a two-month re­port­ing pro­gram in Ger­many run by the In­ter­na­tion­al Cen­ter for Journ­al­ists. A ver­sion of this story was also pub­lished in Han­dels­blatt Glob­al Edi­tion.

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Whatever you do, don’t think about David Cameron and a dead pig. I know, I know it’s like trying not to think of an elephant, but the fact is that the allegations that the Prime Minister may have put a 'private part of his anatomy\" into a dead pig's mouth as part of an initiation ritual for an elite drinking society at Oxford University are actually a very serious matter, and it’s all about corruption and the nature of elected power, and it would help if we could all just calm down for a second and stop giggling. Don’t think I don’t see you at the back there.

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You know, I feel for David Cameron today, I really do. Politicians’ private sex lives should never be used against them - unless their particular proclivities implicate them in gross hypocrisy or they have harmed another human being. If the rumours are true, it’s unlikely that the pig in question was hurt by the Prime Minister’s ministrations, given that it was already missing its limbs and torso.

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Sniggering aside, this is unlikely to hurt David Cameron in the long run. He’s not looking for re-election, and besides, everyone knows posh people get up to weird sex stuff. Weird sex stuff is as British as weak tea and racism. When I was at Oxford, it was an open secret that the posh kids had naughty parties, and, of course, so did the rest of us - the difference was the much lower budget, and the fact that the posh kids didn’t seem to enjoy it as much as we did. It all seemed to be more about getting on than getting off. You didn’t shag or not shag the pig’s face because that was what you were into, you did it because you had your eye on a safe seat in Dorset in 20 years’ time and you needed to make the right friends.

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There is a reason that David Cameron is allowed to hold office when everyone assumes he spent the 1980s taking drugs and getting up to weird things with his Eton mates, but Jeremy Corbyn is considered unelectable because he didn’t sing the national anthem last week. Cameron is part of a select group of people to whom different rules apply, and he knows it, and his friends know it, and the tabloids know it, and the whole cosy British political machine knows it. This is why Corbyn will spend the next five years being savaged for having a slightly rumpled tie by the same newspapers that reported on the dead pig allegations under the title \"the making of an extraordinary Prime Minister\".

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The thing that's really horrifying about what has already been dubbed the 'Hameron' scandal is that it demonstrates what entitlement of this kind actually means, and how embarrassing it all is. There are people out there who can spend their early twenties in close proximity to cocaine and popping their peckers in offal and not even consider for a second that there might be anyone better placed to run the country. These are people who know the rules don’t apply to them, who know they can do whatever they want and still end up in charge.

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I don't honestly care whether or not David Cameron shagged a dead pig. I've been to enough house parties in Bethnal Green that this sort of thing doesn't shock me. Come back to me when there’s video evidence of Cameron dressed in a leather gimp-suit tanned from the flayed skins of the former shadow cabinet, leaping into an entire Shropshire field full of pigs and screaming that his name is Legion. Then we’ll talk. There are a lot of things that David Cameron has definitely done that I do find disgusting, though. Taking away benefits from sick and disabled people, pricing poor kids out of higher education, and forcing millions of families to rely on food banks. That, to me, is shocking and grotesque. I don't give a damn about what he did or didn’t do to that pig, and whether there was mood-lighting involved.

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But the fact is that a lot of people do, and they're precisely the sort of people whose votes Cameron has relied on to shore up the power he clearly feels is his by right, might and various dodgy initiation rituals involving sex workers, smashing up pubs and knobbing bits of meat. Cameron clearly believes those people are there to be manipulated, and that’s the reason this story actually matters, beyond the immediate risk that a handful of pearl-clutchers in the Home Counties might splutter themselves to death.

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I was explaining all this to an American friend who asked, not unreasonably, why I'd spent all morning scrolling through Twitter and cackling like a toddler with a nerf gun. I did my best to describe seriously what had happened, and my friend, who does not follow British politics, asked me, 'so this guy, was he elected or appointed?'

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The answer, of course, is both. David Cameron is not just prime minister because a quarter of the country voted for him. That's not how power works in Britain, or anywhere, and it's moments like this that show it plainly, which is why we're all vaguely embarrassed today. Cameron's route to the office he clearly believes himself born to began much earlier, possibly even on a balmy Oxford night, just Dave, a dead pig and a select group of wide-eyed, gurning future business leaders, all whooping and cheering.

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It would surely have been a moment more important to Cameron's career than any number of photoshoots with builders in Totnes. Power and money are accessed through the back door, or, as it may be, the pig's mouth, and as with any kink, the eroticism isn't about the act, but about what the act symbolises. It's about humiliation, about control, about power play. What might the young swain have been thinking as he unzipped? What went through his head? If you ask me, I'll bet he was thinking: Soon. Someday soon, I will do this to the whole bloody country.

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Comment faire de l’électronique en utilisant un langage de programmation ? La réponse, c’est le projet Arduino qui l’apporte. Vous allez le voir, celui-ci a été conçu pour être accessible à tous par sa simplicité. Mais il peut également être d’usage professionnel, tant les possibilités d’applications sont nombreuses.

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Qu’est-ce que c’est ?

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Une équipe de développeurs composée de Massimo Banzi, David Cuartielles, Tom Igoe, Gianluca Martino, David Mellis et Nicholas Zambetti a imaginé un projet répondant au doux nom de Arduino et mettant en œuvre une petite carte électronique programmable et un logiciel multiplateforme, qui puisse être accessible à tout un chacun dans le but de créer facilement des systèmes électroniques. Étant donné qu’il y a des débutants parmi nous, commençons par voir un peu le vocabulaire commun propre au domaine de l’électronique et de l’informatique.\n

Une carte électronique

\n

Une carte électronique est un support plan, flexible ou rigide, généralement composé d’epoxy ou de fibre de verre. Elle possède des pistes électriques disposées sur une, deux ou plusieurs couches (en surface et/ou en interne) qui permettent la mise en relation électrique des composants électroniques. Chaque piste relie tel composant à tel autre, de façon à créer un système électronique qui fonctionne et qui réalise les opérations demandées.

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\"\"\"\"
Exemples de cartes électroniques
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Évidemment, tous les composants d’une carte électronique ne sont pas forcément reliés entre eux. Le câblage des composants suit un plan spécifique à chaque carte électronique, qui se nomme le schéma électronique.

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\"\"
Exemple de schéma électronique – carte Arduino Uno
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Enfin, avant de passer à la réalisation d’un carte électronique, il est nécessaire de transformer le schéma électronique en un schéma de câblage, appelé typon.

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\"\"
Exemple de typon – carte Arduino
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Une fois que l’on a une carte électronique, on fait quoi avec ?

\n

Eh bien une fois que la carte électronique est faite, nous n’avons plus qu’à la tester et l’utiliser ! Dans notre cas, avec Arduino, nous n’aurons pas à fabriquer la carte et encore moins à la concevoir. Elle existe, elle est déjà prête à l’emploi et nous n’avons plus qu’à l’utiliser. Et pour cela, vous allez devoir apprendre comment l’utiliser, ce que je vais vous montrer dans ce tutoriel.

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Programmable ?

\n

J’ai parlé de carte électronique programmable au début de ce chapitre. Mais savez-vous ce que c’est exactement ? Non pas vraiment. Alors voyons ensemble de quoi il s’agit. La carte Arduino est une carte électronique qui ne sait rien faire sans qu’on lui dise quoi faire. Pourquoi ? Eh bien c’est du au fait qu’elle est programmable. Cela signifie qu’elle a besoin d’un programme pour fonctionner.

\n

Un programme

\n

Un programme est une liste d’instructions qui est exécuté par un système. Par exemple votre navigateur internet, avec lequel vous lisez probablement ce cours, est un programme. On peut analogiquement faire référence à une liste de course :

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\"\"
\n

Chaque élément de cette liste est une instruction qui vous dis : « Va chercher le lait » ou « Va chercher le pain », etc. Dans un programme le fonctionnement est similaire :

\n
  • Attendre que l’utilisateur rentre un site internet à consulter
  • \n
  • Rechercher sur internet la page demandée
  • \n
  • Afficher le résultat
  • \n

Tel pourrait être le fonctionnement de votre navigateur internet. Il va attendre que vous lui demandiez quelque chose pour aller le chercher et ensuite vous le montrer. Eh bien, tout aussi simplement que ces deux cas, une carte électronique programmable suit une liste d’instructions pour effectuer les opérations demandées par le programme.

\n

Et on les trouves où ces programmes ? Comment on fait pour le mettre dans la carte ? o_O

\n

Des programmes, on peut en trouver de partout. Mais restons concentré sur Arduino. Le programme que nous allons mettre dans la carte Arduino, c’est nous qui allons le réaliser. Oui, vous avez bien lu. Nous allons programmer cette carte Arduino. Bien sûr, ce ne sera pas aussi simple qu’une liste de course, mais rassurez-vous cependant car nous allons réussir quand même ! Je vous montrerais comment y parvenir, puisque avant tout c’est un des objectifs de ce tutoriel. Voici un exemple de programme : \"\" Vous le voyez comme moi, il s’agit de plusieurs lignes de texte, chacune étant une instruction. Ce langage ressemble à un véritable baragouin et ne semble vouloir à priori rien dire du tout… Et pourtant, c’est ce que nous saurons faire dans quelques temps ! Car nous apprendrons le langage informatique utilisé pour programmer la carte Arduino. Je ne m’attarde pas sur les détails, nous aurons amplement le temps de revenir sur le sujet plus tard. Pour répondre à la deuxième question, nous allons avoir besoin d’un logiciel…

\n

Et un logiciel ?

\n

Bon, je ne vais pas vous faire le détail de ce qu’est un logiciel, vous savez sans aucun doute de quoi il s’agit. Ce n’est autre qu’un programme informatique exécuté sur un ordinateur. Oui, pour programmer la carte Arduino, nous allons utiliser un programme ! En fait, il va s’agir d’un compilateur. Alors qu’est-ce que c’est exactement ?

\n

Un compilateur

\n

En informatique, ce terme désigne un logiciel qui est capable de traduire un langage informatique, ou plutôt un programme utilisant un langage informatique, vers un langage plus approprié afin que la machine qui va le lire puisse le comprendre. C’est un peu comme si le patron anglais d’une firme Chinoise donnait des instructions en anglais à un de ses ouvriers chinois. L’ouvrier ne pourrait comprendre ce qu’il doit faire. Pour cela, il a besoin que l’on traduise ce que lui dit son patron. C’est le rôle du traducteur. Le compilateur va donc traduire les instructions du programme précédent, écrites en langage texte, vers un langage dit « machine ». Ce langage utilise uniquement des 0 et des 1. Nous verrons plus tard pourquoi. Cela pourrait être imagé de la façon suivante :

\n
\"\"
\n

Donc, pour traduire le langage texte vers le langage machine (avec des 0 et des 1), nous aurons besoin de ce fameux compilateur. Et pas n’importe lequel, il faut celui qui soit capable de traduire le langage texte Arduino vers le langage machine Arduino. Et oui, sinon rien ne va fonctionner. Si vous mettez un traducteur Français vers Allemand entre notre patron anglais et son ouvrier chinois, ça ne fonctionnera pas mieux que s’ils discutaient directement. Vous comprenez ?

\n

Et pourquoi on doit utiliser un traducteur, on peut pas simplement apprendre le langage machine directement ?

\n

Comment dire… non ! Non parce que le langage machine est quasiment impossible à utiliser tel quel. Par exemple, comme il est composé de 0 et de 1, si je vous montre ça : « 0001011100111010101000111 », vous serez incapable, tout comme moi, de dire ce que cela signifie ! Et même si je vous dis que la suite « 01000001 » correspond à la lettre « A », je vous donne bien du courage pour coder rien qu’une phrase ! 😛 Bref, oubliez cette idée. C’est quand même plus facile d’utiliser des mots anglais (car oui nous allons être obligé de faire un peu d’anglais pour programmer, mais rien de bien compliqué rassure-vous) que des suites de 0 et de 1. Vous ne croyez pas ?

\n

Envoyer le programme dans la carte

\n

Là, je ne vais pas vous dire grand chose car c’est l’environnement de développement qui va gérer tout ça. Nous n’aurons qu’à apprendre comment utiliser ce dernier et il se débrouillera tout seul pour envoyer le programme dans la carte. Nah ! Nous n’aurons donc qu’à créer le programme sans nous soucier du reste.

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\n
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Pourquoi choisir Arduino ?

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\n

Que va-t-on faire avec ?

\n

Avec Arduino, nous allons commencer par apprendre à programmer puis à utiliser des composants électroniques. Au final, nous saurons créer des systèmes électroniques plus ou moins complexes. Mais ce n’est pas tout…

\n

D’abord, Arduino c’est…

\n

… une carte électronique programmable et un logiciel gratuit :

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\"\"
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Mais aussi

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– Un prix dérisoire étant donné l’étendue des applications possibles. On comptera 20 euros pour la carte que l’on va utiliser dans le cours. Le logiciel est fournit gratuitement ! – Une compatibilité sous toutes les plateformes, à savoir : Windows, Linux et Mac OS. – Une communauté ultra développée ! Des milliers de forums d’entre-aide, de présentations de projets, de propositions de programmes et de bibliothèques, … – Un site en anglais arduino.cc et un autre en français arduino.cc où vous trouverez tout de la référence Arduino, le matériel, des exemples d’utilisations, de l’aide pour débuter, des explications sur le logiciel et le matériel, etc. – Une liberté quasi absolue. Elle constitue en elle même deux choses :

\n
  • Le logiciel : gratuit et open source, développé en Java, dont la simplicité d’utilisation relève du savoir cliquer sur la souris
  • \n
  • Le matériel : cartes électroniques dont les schémas sont en libre circulation sur internet
  • \n

Cette liberté a une condition : le nom « Arduino » ne doit être employé que pour les cartes « officielles ». En somme, vous ne pouvez pas fabriquer votre propre carte sur le modèle Arduino et lui assigner le nom « Arduino ».

\n

Et enfin, les applications possibles

\n

Voici une liste non exhaustive des applications possible réalisées grâce à Arduino :

\n
  • contrôler des appareils domestiques
  • \n
  • donner une « intelligence » à un robot
  • \n
  • réaliser des jeux de lumières
  • \n
  • permettre à un ordinateur de communiquer avec une carte électronique et différents capteurs
  • \n
  • télécommander un appareil mobile (modélisme)
  • \n
  • etc.
  • \n

Il y a tellement d’autres infinités d’utilisations, vous pouvez simplement chercher sur votre moteur de recherche préféré ou sur Youtube le mot « Arduino » pour découvrir les milliers de projets réalisés avec !

\n

Arduino dans ce tutoriel

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Je vais quand même rappeler les principaux objectifs de ce cours. Nous allons avant tout découvrir Arduino dans son ensemble et apprendre à l’utiliser. Dans un premier temps, il s’agira de vous présenter ce qu’est Arduino, comment cela fonctionne globalement, pour ensuite entrer un peu plus dans le détail. Nous allons alors apprendre à utiliser le langage Arduino pour pouvoir créer des programmes très simple pour débuter. Nous enchainerons ensuite avec les différentes fonctionnalités de la carte et ferons de petits TP qui vous permettront d’assimiler chaque notion abordée. Dès lors que vous serez plutôt à l’aise avec toutes les bases, nous nous rapprocherons de l’utilisation de composants électroniques plus ou moins complexes et finirons par un plus « gros » TP alliant la programmation et l’électronique. De quoi vous mettre de l’eau à la bouche ! 😛

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Arduino à l’école ?

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Pédagogiquement, Arduino a aussi pas mal d’atout. En effet, ses créateurs ont d’abord pensé ce projet pour qu’il soit facile d’accès. Il permet ainsi une très bonne approche de nombreux domaines et ainsi d’apprendre plein de choses assez simplement.

\n

Des exemples

\n

Voici quelques exemples d’utilisation possible :

\n
  • Simuler le fonctionnement des portes logiques
  • \n
  • Permettre l’utilisation de différents capteurs
  • \n
  • Mettre en œuvre et faciliter la compréhension d’un réseau informatique
  • \n
  • Se servir d’Arduino pour créer des maquettes animées montrant le fonctionnement des collisions entres les plaques de la croute terrestre, par exemple \":mrgreen:\"
  • \n
  • Donner un exemple concret d’utilisation des matrices avec un clavier alphanumérique 16 touches ou plus
  • \n
  • Être la base pour des élèves ayant un TPE à faire pour le BAC
  • \n
  • \n

De plus, énormément de ressources et tutoriels (mais souvent en anglais) se trouvent sur internet, ce qui offre un autonomie particulière à l’apprenant.

\n

Des outils existant !

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Enfin, pour terminer de vous convaincre d’utiliser Arduino pour découvrir le monde merveilleux de l’embarqué, il existe différents outils qui puissent être utilisé avec Arduino. Je vais en citer deux qui me semble être les principaux : Ardublock est un outil qui se greffe au logiciel Arduino et qui permet de programmer avec des blocs. Chaque bloc est une instruction. On peut aisément faire des programmes avec cet outil et mêmes des plutôt complexes. Cela permet par exemple de se concentrer sur ce que l’on doit faire avec Arduino et non se concentrer sur Arduino pour ensuite ce que l’on doit comprendre avec. Citons entre autre la simulation de porte logique : plutôt créer des programmes rapidement sans connaitre le langage pour comprendre plus facilement comment fonctionne une porte logique. Et ce n’est qu’un exemple. Car cela permet aussi de permettre à de jeunes enfants de commencer à programmer sans de trop grandes complications.

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Exemple de programmes réalisés avec Ardublock
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Processing est une autre plateforme en lien avec Arduino. Là il n’y a pas de matériel, uniquement un logiciel. Il permet entre autre de créer des interfaces graphiques avec un langage de programmation très similaire à celui d’Arduino. Par contre, cela demande un niveau un peu plus élevé pour pouvoir l’utiliser, même si cela reste simple dans l’ensemble.

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Voilà un exemple de ce que j’avais réalisé avec Processing pour faire communiquer mon ordinateur avec ma carte Arduino
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J’espère avoir été assez convaincant afin que vous franchissiez le pas et ayez du plaisir à apprendre ! \":)\"

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Les cartes Arduino

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Le matériel que j’ai choisi d’utiliser tout au long de ce cours n’a pas un prix excessif et, je l’ai dit, tourne aux alentours de 25 € TTC. Il existe plusieurs magasins en lignes et en boutiques qui vendent des cartes Arduino. Je vais vous en donner quelques-uns, mais avant, il va falloir différencier certaines choses.\n

Les fabricants

\n

Le projet Arduino est libre et les schémas des cartes circulent librement sur internet. D’où la mise en garde que je vais faire : il se peut qu’un illustre inconnu fabrique lui même ses cartes Arduino. Cela n’a rien de mal en soi, s’il veut les commercialiser, il peut. Mais s’il est malhonnête, il peut vous vendre un produit défectueux. Bien sûr, tout le monde ne cherchera pas à vous arnaquer. Mais la prudence est de rigueur. Faites donc attention où vous achetez vos cartes.

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Les types de cartes

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Il y a trois types de cartes :

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  • Lesdites « officielles » qui sont fabriquées en Italie par le fabricant officiel : Smart Projects
  • \n
  • Lesdits « compatibles » qui ne sont pas fabriqués par Smart Projects, mais qui sont totalement compatibles avec les Arduino officielles.
  • \n
  • Les « autres » fabriquées par diverse entreprise et commercialisées sous un nom différent (Freeduino, Seeduino, Femtoduino, …).
  • \n

Les différentes cartes

\n

Des cartes Arduino il en existe beaucoup ! Voyons celles qui nous intéressent… La carte Uno et Duemilanove Nous choisirons d’utiliser la carte portant le nom de « Uno » ou « Duemilanove ». Ces deux versions sont presque identiques.

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Carte Arduino « Duemilavove » et « Uno » avec laquelle nous allons travailler
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La carte Mega La carte Arduino Mega est une autre carte qui offre toutes les fonctionnalités de la carte précédente, mais avec des fonctionnalités supplémentaires. On retrouve notamment un nombre d’entrées et de sorties plus important ainsi que plusieurs liaisons séries. Bien sûr, le prix est plus élevé : > 40 € !

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\"\"
Carte Arduino « Mega »
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Les autres cartes Il existe encore beaucoup d’autres cartes, je vous laisse vous débrouiller pour trouver celle qui conviendra à vos projets. Cela dit, je vous conseil dans un premier temps d’utiliser la carte Arduino Uno ou Duemilanove d’une part car elle vous sera largement suffisante pour débuter et d’autre part car c’est avec celle-ci que nous présentons le cours.

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Où acheter ?

\n

Il existe sur le net une multitude de magasins qui proposent des cartes Arduino. Pour consulter la liste de ces magasins, rien de plus simple, il suffit de vous rendre sur le forum dédié :

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J’ai vu des cartes officielles « édition SMD/CMS ». Ca à l’air bien aussi, c’est quoi la différence ? Je peux m’en servir ?

\n

Il n’y a pas de différence ! enfin presque… « SMD » signifie Surface Mount Device, en français on appelle ça des « CMS » pour Composants Montés en Surface. Ces composants sont soudés directement sur le cuivre de la carte, il ne la traverse pas comme les autres. Pour les cartes Arduino, on retrouve le composant principal en édition SMD dans ces cartes. La carte est donc la même, aucune différence pour le tuto. Les composants sont les mêmes, seule l’allure « physique » est différente. Par exemple, ci-dessus la « Mega » est en SMD et la Uno est « classique ».

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Liste d’achat

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Tout au long du cours, nous allons utiliser du matériel en supplément de la carte. Rassurez-vous le prix est bien moindre. Je vous donne cette liste, cela vous évitera d’acheter en plusieurs fois. Vous allez devoir me croire sur parole sur leur intérêt. Nous découvrirons comment chaque composant fonctionne et comment les utiliser tout au long du tutoriel. \":)\"

Attention, cette liste ne contient que les composants en quantités minimales strictes. Libre à vous de prendre plus de LED et de résistances par exemple (au cas où vous en perdriez ou détruisiez…). Pour ce qui est des prix, j’ai regardé sur différents sites grands publics (donc pas Farnell par exemple), ils peuvent donc paraître plus élevé que la normale dans la mesure où ces sites amortissent moins sur des ventes à des clients fidèles qui prennent tout en grande quantité…

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Avant que j’oublie, quatres éléments n’apparaitront pas dans la liste et sont indispensables :

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Une Arduino Uno ou DuemilanoveUn câble USB A mâle/B mâle
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Une BreadBoard (plaque d’essai)Un lot de fils pour brancher le tout !
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Liste Globale

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Voici donc la liste du matériel nécessaire pour suivre le cours. Libre à vous de tout acheter ou non.

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Liste incomplète, le tutoriel n’est pas terminé ! Mais elle suffit pour suivre les chapitres en ligne.
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DésignationQuantitéPhotoDescription
LED rouge7\"\"Ce composant est une sorte de lampe un peu spécial. Nous nous en servirons principalement pour faire de la signalisation.
LED verte3
LED jaune (ou orange)2
Résistance (entre 220 et 470 Ohm)10\"\"La résistance est un composant de base qui s’oppose au passage du courant. On s’en sert pour limiter des courants maximums mais aussi pour d’autres choses.
Résistance (entre 2.2 et 4.7 kOhm)2
Résistance (10 kOhm)2
Bouton Poussoir2\"\"Un bouton poussoir sert à faire passer le courant lorsqu’on appuie dessus ou au contraire garder le circuit « éteint » lorsqu’il est relâché.
Transistor (2N2222 ou BC547)2\"\"Le transistor sert à plein de chose. Il peut être utilisé pour faire de l’amplification (de courant ou de tension) mais aussi comme un interrupteur commandé électriquement.
Afficheur 7 segments (anode commune)2\"\"Un afficheur 7 segments est un ensemble de LEDs (cf. ci-dessus) disposées géométriquement pour afficher des chiffres.
Décodeur BCD (CD4543BE)1\"\"Le décodeur BCD (Binaire Codé Décimal) permet piloter des afficheurs 7 segments en limitant le nombre de fils de données (4 au lieu de 7).
Condensateur (10nF/5V ou plus)2\"\"Le condensateur est un composant de base. Il sert à plein de chose. On peut se le représenter comme un petit réservoir à électricité.
Condensateur (1000µF 15V ou plus1\"\"Celui-ci est un plus gros réservoir que le précédent
Potentiomètre linéaire (10 kOhm)1\"\"Le potentiomètre est une résistance que l’on peut faire varier manuellement.
LED RVB1\"\"Une LED RVB (Rouge Vert Bleu) est une LED permettant de mélanger les couleurs de bases pour en créer d’autres.
Écran LCD alphanumérique1\"\"L’écran LCD alphanumérique permet d’afficher des caractères tels que les chiffres et les lettres. Il va apporter de l’interactivité à vos projets les plus fous !

Les revendeurs

\n

Je vous ai déjà donné le lien, vous pourrez trouver ces composants chez les revendeurs listés dans ce sujet du forum :

\n\n

Les kits

\n

Enfin, il existe des kits tout prêts chez certains revendeurs. Nous n’en conseillerons aucun pour plusieurs raisons. Tout d’abord, pour ne pas faire trop de publicité et rester conforme avec la charte du site. Ensuite, car il est difficile de trouver un kit « complet ». Ils ont tous des avantages et des inconvénients mais aucun (au moment de la publication de ces lignes) ne propose absolument tous les composants que nous allons utiliser. Nous ne voulons donc pas que vous reveniez vous plaindre sur les forums car nous vous aurions fait dépenser votre argent inutilement !

\n
Cela étant dit, merci de ne pas nous spammer de MP pour que l’on donne notre avis sur tel ou tel kit ! Usez des forums pour cela, il y a toujours quelqu’un qui sera là pour vous aider. Et puis nous n’avons pas les moyens de tous les acheter et tester leur qualité !
\n
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\n\n\n", + "annotations": [], + "mimetype": "text/html", + "language": "fr-FR", + "reading_time": 17, + "domain_name": "eskimon.fr", + "preview_picture": "http://eskimon.fr/wp-content/uploads/tuto/385800.jpg", + "tags": [] + }, + { + "is_archived": 1, + "is_starred": 0, + "id": 543, + "title": "Lenovo ThinkPad X1 Carbon Ultrabook Review", + "url": "http://www.notebookcheck.net/Lenovo-ThinkPad-X1-Carbon-Ultrabook-Review.138033.0.html", + "content": "

The Lenovo X1 Carbon 3rd Gen is a beautiful machine. Much like the Dell XPS 13 took the initiative to cram a 13-inch screen into an 11-inch form factor, the X1 Carbon sports dimensions that are more comparable to a typical 13-inch machine—and that includes its weight and thinness, both of which are indisputably manageable. It’s also practically designed; the matte black surfaces that comprise the majority of the case are minimalist and attractive, but they’re simultaneously haptically comfortable, with an unmistakably cool metal feel and a comfortable fit for use on both lap and desk. The case also feels fairly solid, though the incidence of flex and relative lack of torsion resistance in some regards gave us pause.

\n

Perhaps more exciting, however, is what has improved over the X1 Carbon 2nd Gen. Criticism of the 2nd Gen’s radical (and arguably illogical) keyboard design and polarizing full-depression clickpad scared away many prospective buyers—as such fearlessly progressive and experimental design decisions generally don’t fit well with the business market, where practicality rules supreme. The Gen 3 wholeheartedly acknowledges these complaints and implements a complete reversal of those decisions. As a result, the keyboard—immediately familiar and accessible—is one of the absolute best we have ever used on an Ultrabook. Meanwhile, the three classic top-mounted physical buttons for use with the Trackpoint have returned, and the touchpad itself ditches the controversial full-click design in favor of a far more comfortable (and, in our judgment, reliable) clickpad approach. The end result is that the X1 Carbon Gen 3 features some of the best input devices we’ve tested on an Ultrabook.

\n

What about performance? CPU performance differences between the 2nd Gen and 3rd Gen X1 Carbon models were essentially nil in our testing—for all intents and purposes, the machines are identical in this regard. However in GPU testing, we witnessed a notable speed boost—in some cases up to 19% better. As compared with other modern notebooks of its class, apart from some multi-core synthetic performance hiccups, the X1 Carbon 3rd Gen holds its own, both in terms of CPU/GPU and general system performance. The only final niggle here is the Samsung PM851 SSD, whose write speeds are conspicuously capped at around 250 MB/s.

\n

While the leap to a Broadwell chipset and slightly larger battery seemed sure to promise improved battery runtimes, we were surprised to find throughout our testing that there wasn’t much of a difference at all. Our classic Wi-Fi Surfing Test produced a result only slightly better than that of the 2nd Gen, and the revised Wi-Fi test we just recently implemented—which is more broad and aggressive and arguably closer to actual real-world usage patterns—recorded under five hours before the machine shut down. That’s hardly an impressive number on one hand given the 50 Wh battery and supposed enhanced efficiency, though it’s still likely to get most users through a typical trip unplugged, especially if more restrictive power savings options are employed. If longer battery life is a priority, we’d suggest taking a look instead at the Dell XPS 13-9343 or the MacBook Air 13.

\n

Rounding out the list of considerations is an underwhelming screen, at least in terms of brightness, contrast, and color saturation—though we do most certainly appreciate the anti-glare display filter for both its diffusion of reflections and relative ease of cleaning. The X1 Carbon Gen 3 is also invariably cool and quiet, clearly favoring comfort over top-end performance (as we discovered during our stress testing of the device).

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Summing up, the X1 Carbon Gen 3 is indisputably superior to its predecessor. Although some of these improvements come in the form of better GPU performance, cooler temperatures, and lower average system noise levels, the vast majority of them center on the thankful retreat from the experimental (and finicky) input devices of the Gen 2 design and back to sanity. This isn’t just a return to form, either; to reiterate, by our judgment, they are some of the best input devices on any Ultrabook we’ve tested to date. But in spite of this self-improvement, how does the X1 Carbon compare with its modern competitors? In truth, though it’s a compelling option, it’s lost some ground since our last encounter. While notebooks such as the MacBook Air 13 and (especially) the Dell XPS 13-9343 have sprinted forward with such massive improvements in portability, battery life, and LCD quality, the X1 Carbon 3rd Gen has only marginally improved, mostly regaining footing it’s lost elsewhere. It’s still a strong contender, and it’s certainly the best Carbon to date, but especially at a pricey $1,574, we fear that its inability to innovate further may relegate it to the shadows of these more aggressive contenders.

\n", + "annotations": [], + "mimetype": "text/html", + "language": "en", + "reading_time": 3, + "domain_name": "www.notebookcheck.net", + "preview_picture": "http://www.notebookcheck.net/fileadmin/Notebooks/Lenovo/ThinkPad_X1_Carbon_2015/x12015.jpg", + "tags": [] + }, + { + "is_archived": 0, + "is_starred": 0, + "id": 541, + "title": "Visitons le Château de Landsberg !", + "url": "http://autour-du-mont-sainte-odile.overblog.com/2016/01/visitons-le-chateau-de-landsberg.html", + "content": "

Situé au dessus de Heiligenstein et de Barr, à mi-hauteur de la montée vers plateau de la Bloss, le château de Landsberg est un but de promenade apprécié des randonneurs et des amateurs de vieilles pierres. Posé sur un éperon de granite, visible de loin, la forteresse médiévale domine fièrement la plaine d’Alsace.

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\"Visitons

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Le château primitif

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Fin du onzième siècle, Philippe de Souabe et Otton de Brunswick se disputent le trône impérial. Philippe, tenant des Hohenstaufen, veut conforter la puissance des couvents du Mont Sainte Odile. Il s’appuie sur un de ses représentants pour construire une nouvelle forteresse sur le Mont. Conrad de Vinhege érige le château de Landsberg dont sa famille prendra bientôt le nom. Nous sommes en 1197-1198. Le burg est construit sur les terres de l’abbaye de Niedermunster, le Couvent du Bas du Mont Sainte Odile. Un acte est signé de l’Abbesse Edelinde, il est daté du 23 juin 1200, il confirme la cession du terrain au chevalier Conrad.
Nous avons publié le texte de l’abbesse Edelinde, l’an passé. (cliquez sur le lien)
Ce premier château n’avait pas l’importance des ruines que nous pouvons admirer aujourd’hui. Il ne comportait qu’un donjon et un corps de logis, complété par une basse-cour. Commençons la visite des ruines par cette partie. Le donjon est construit sur un carré de dix mètres de côté. Puissant, placé en diagonale par rapport au corps de logis, il formait bouclier pour défendre celui-ci du côté de la plaine, au nord-est. En levant la tête, le visiteur découvre l’accès : une porte haute, qui était accessible par un pont volant à partir de l’étage du logis seigneurial. Tout en haut du donjon, on distingue encore les corbeaux qui portaient les hourds. Les hourds, constructions de bois, ancêtres des mâchicoulis, permettaient aux défenseurs de surplomber les assaillants du château.
\"VisitonsLe logis seigneurial comportait un rez-de-chaussée dédié à l’usage domestique : cuisines, citerne, salle des gardes. Ces pièces basses n’étaient éclairées que par quelques meurtrières. Le premier étage était l’habitation de Conrad et de ses successeurs : la façade nord-est est largement éclairée par quatre baies géminées en plein-cintre. Les fenêtres doubles sont séparées par de fines colonnes et surmontées d’élégants occuli. Au sud-est, deux doubles baies et un magnifique oriel agrémentent la façade. Situé sur le coté de la porte du château, cet élément de décor est le plus frappant du site du Landsberg, un genre d’échauguette semi-cylindrique, portée par un cul de lampe conique. Nous serions là dans la chapelle castrale du Landsberg. Coté extérieur, deux petites sculptures ornent la base de l’oriel : une fleur de lys et un petit personnage accroupi. A l’intérieur, une frise d’arceaux délimite les petites fenêtres du chœur de la chapelle. L’une d’elles a la forme d’une croix. Admirez la finesse des dessins du chapiteau de la colonne toujours en place au droite de l’oriel !
Le château de Landsberg est situé à la limite géologique des grès, prédominants au nord, et des granites d’Andlau, côté sud. Les bases et les assises de la forteresse sont en granite, roche dure extraite du fossé creusé au nord, par les carriers du moyen âge. Les parties hautes sont en grès rose du Maennelstein, plus facile à travailler.

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Le château neuf

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Ce premier château était, somme toute, de dimensions modestes. Quelques dizaines d’ années plus tard, preuve de l’importance des couvents du Mont Sainte Odile et signe de la puissance croissante de la famille de Landsberg, le site fut agrandi de façon conséquente. Nous sommes alors en 1240-1250.
L’extension se fait au nord-ouest. Les deux tours rondes et l’imposante courtine délimitent l’emprise du Château Neuf. A l’origine, cette nouvelle enceinte était détachée du vieux burg, les deux sites ne furent rattachés que postérieurement. Les tours circulaires mesurent environ sept mètres de diamètre. Leur sommet portaient des créneaux. Un chemin de ronde surmontait la courtine : il était garni de hourds et traversait les deux tours. Archères et bretèches sont toutes orientées au nord, côté montagne, là où le risque d’attaque était le plus grand.
Deux corps de logis se partageaient le site. Au sud, le bâtiment ne comportait qu’un seul étage, éclairé au sud-ouest par des fenêtres à banquettes, aujourd’hui murées. Le deuxième bâtiment, côté nord, fut construit plus tard. Composé de deux étages, il communiquait directement avec la tour nord.
L’ensemble a connu plusieurs remaniements au cours des siècles.

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\"Visitons

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Les extensions du XVème et du XVIème siècles

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L’apparition des armes à feu modifie l’art de la guerre. La géométrie des châteaux doit s’adapter aux armes nouvelles : résister aux boulets et accueillir couleuvrines et canons. Tous les châteaux des Vosges n’ont pas connu cette évolution, certains, trop solitaires, trop isolés, ont été abandonnés dés cette époque. Au Landsberg, les seigneurs ont respecté le vieux burg dans sa forme initiale, mais ils l’ont adapté tout d’abord en renforçant ses murs, puis en l’entourant de nouvelles murailles. Au nord, le château neuf se voit délaissé, ses nombreuses ouvertures extérieures sont murées, à part les archères, bien entendu. Ses courtines sont prolongées pour assurer la continuité avec celles du vieux burg. Un puissant bastion est construit au sud-est. Les armes nouvelles sont mises en place : couleuvrines, poivrière portant une canonnière protégée par des vastes vantaux. Ainsi, un vaste glacis s’étend devant la forteresse. C’est en faisant le tour du château dans les fossés que le promeneur se rendra le mieux compte de la force de la place et de son adaptation aux débuts de l’artillerie.
\"VisitonsQuelques temps, le château est passé des Landsberg au Comte Palatin, avant de revenir à la famille qui resta maître des lieux jusqu’à la Révolution.
On ne trouve guère de textes relatant l’histoire du château de Landsberg dans les temps troublés que connut l’Alsace. Lors de la Guerre du Bundschuh, les paysans révoltés s’étaient installés dans la prévôté de Truttenhausen, toute proche. Cependant, rien ne dit que les Rustauds aient attaqué le château. Lors de la Guerre de Trente Ans, il semble que les troupes de Mansfeld, puis les Suédois se soient plutôt attaqués aux riches villes de la plaine, comme Obernai, oubliant les forteresses de montagne, déjà devenues inutiles. Cependant, le château est décrit comme ruiné au milieu du XVIIème siècle.
Depuis longtemps, les Landsberg avaient délaissé le burg de leurs ancêtres pour lui préférer leur résidence de Niedernai, située en plaine. Le château fut confié à des gardes, puis servit de ferme. Aujourd’hui, les ruines du Landsberg sont une propriété privée. Merci à vous de respecter le site.

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Dans la basse cour du château fleurit au printemps, l’éranthe d’hiver. Sa floraison ne dure que quelques jours. Cette petite fleur jaune est rare sous nos climats. De son nom latin ‘Eranthis hyemalis’, l’éranthe est originaire d’Italie ou de Turquie. La légende nous dit qu’elle aurait été rapportée des croisades par un sire de Landsberg. Elle serait un remède à la mélancolie.

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Promenade et accès au château de Landsberg\"Visitons

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Les automobilistes pourront garer leur véhicule sur le petit parking situé à l’ouest d’Heiligenstein. Ils gagneront Truttenhausen sur la petite route à travers prés. Un sentier du Club Vosgien ( disque bleu ) monte vers les ruines.
Les marcheurs préfèreront effectuer une boucle à partir de Saint-Jacques, par exemple. Saint-Jacques, Kapellenhausfelsen, Ameisenberg, Landsberg ( balisage : triangle bleu ) avec un retour sur Saint-Jacques par le sentier sans dénivelé ( rectangle : bicolore rouge et blanc).
A moins qu’ils ne préfèrent rechercher les pierres sculptées du Chemin des Chameaux. (cliquez sur le lien ), ou découvrir la Chapelle du Frère Léon dans la vallée de la Kirneck.

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Illustrations

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  • Photographies du château de Landsberg ( BrR, FrP et PiP)
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  • Schéma des ruines ( PiP)
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  • L’Orgueil, Herrade de landsberg, Hortus Deliciarum
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  • Les Ruines du Landsberg, aquarelle de Osterwald, 1873
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\n", + "annotations": [], + "mimetype": "text/html", + "language": "fr", + "reading_time": 7, + "domain_name": "autour-du-mont-sainte-odile.overblog.com", + "preview_picture": "http://img.over-blog-kiwi.com/0/28/39/78/20160128/ob_68f59d_12.jpg", + "tags": [] + }, + { + "is_archived": 1, + "is_starred": 0, + "id": 454, + "title": "Contrer les stéréotypes par les livres : “C'est dès l'enfance qu'ils se construisent”", + "url": "https://www.actualitte.com/article/monde-edition/contrer-les-stereotypes-par-les-livres-c-est-des-l-enfance-qu-ils-se-construisent/64058", + "content": "

Même dans l'espace jeunesse d'un immense salon littéraire, difficile de passer à côté du livre de coloriage féministe — et fier de l'être — de la maison d'édition Goater. Cette structure atypique, adossée à un bar de Rennes, Le Papier-Timbré, propose des titres tout aussi uniques, de ces livres que l'on devine importants avant même de les ouvrir.

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\"Livre

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Judikael et Jean-Marie Goater (ActuaLitté, CC BY SA 2.0)

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Le Papier-Timbré et les éditions Goater avancent main dans la main, dans une même structure, depuis 2009. En plus de la licence IV, permis de publier : « On est très occupé par les soirées étudiantes et festives, mais on développe en plus des projets autour des livres qui, parfois, émergent d'ailleurs avec la clientèle. C'est surtout un motif supplémentaire pour se retrouver et partager des moments de convivialité, partager des goûts, des envies, de la littérature, des essais et de la jeunesse », explique Jean-Marie Goater.

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En plus de la production maison, le café-librairie propose celle de maisons soeurs : les éditions de juillet, L'Oeuf, les Éditions Pontcerq, essentiellement des petits éditeurs de Rennes et de la Bretagne. La maison est diffusée et distribuée en Bretagne par Coop Breizh, diffusé par Hobo Diffusion, distribué par Makassar pour la France (comme les éditions surréalistes Prairial). Les tirages vont de 500 exemplaires à 3000 sauf exceptions et coéditions comme Détachez vos ceintures, projet collectif des éditions du Kyste contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, ou Galette-saucisse, je t’aime ! de Benjamin Keltz, avec les Éditions du coin de la rue.

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Mon premier cahier de coloriage féministe ! sera en librairie d'ici quelques jours, et la maison Goater y croit dur comme fer : « Nous avons commencé par traduire et adapter C'est quoi ton genre ?, un livre écrit par Jacinta Bunnell et publié par l'éditeur anarchiste américain PM Press », explique Jean-Marie Goater. Dans les pages du livre, on croise des monstres qui aiment les petits sacs à main et les chaussures, des princesses qui ne suivent pas vraiment le dress code, ou des enfants en fauteuil roulant, encore rares dans les livres jeunesse.

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\"Livre

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(ActuaLitté, CC BY SA 2.0)

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Après cette publication, la maison a souhaité développer un projet en France, en réunissant 16 dessinatrices dont 4 dessinateurs pour leur proposer d'expliquer le féminisme aux enfants, à travers un dessin. « Le livre aborde la vie à l'école, les habillements, les métiers, le sport, mais aussi les quelques femmes féministes importantes de l'histoire... Ça reste ludique et sans prétention encyclopédique sur le féminisme, mais il est plus simple d'aborder le sujet avec un support comme celui-ci à la maison, à l'école ou au centre de loisirs. » Comme le précédent, l'ouvrage présente d'une nouvelle manière les situations traditionnelles des livres de coloriage ou jeunesse.

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Des ressources rares, des besoins importants

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Pas la peine d'insister pour que Jean-Marie Goater partage son avis : « La production majoritaire est quand même très caricaturale et stéréotypée, cependant on remarque depuis quelques années des éditeurs intéressants qui essaient de bousculer un peu ces stéréotypes comme La Ville Brûle, ou encore l'édition LGBT qui commence à arriver avec Des ailes sur un tracteur qui a publié un cahier de coloriage avec Sophie Labelle, plutôt sur les questions trans. »

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Contrairement à ce que les détracteurs des livres jeunesse atypiques prétendent (coucou, Jean-François Copé), lutter contre les stéréotypes n'a rien d'une guerre de civilisation ou autre affabulation du genre. Il s'agit simplement de montrer que chacun doit être fier de ce qu'il est, respecter ce que l'autre est, et ne pas chercher l'assentiment des uns ou des autres. « Fuck the world », comme dirait 2Pac... « Se poser ces questions est indispensable, il faut qu'il y ait ce débat : les enfants ne sont pas si naïfs que ça, ils ont besoin de se poser ce genre de questions. »

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\"Livre

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(ActuaLitté, CC BY SA 2.0)

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Judikael, venu aider son père, acquiesce : il a répondu à l'appel à dessins et proposé une activité dans le cahier de coloriage féministe. « Ce genre de ressources pour enfant est important, parce que c'est dès l'enfance que se construisent certains préjugés, certains stéréotypes qui restent ensuite. Quand on voit que 90 % des personnes présentes dans les manuels scolaires sont des hommes par exemple, ce genre d'ouvrages permet à certaines personnes de se reconnaître davantage dans certains rôles, qu'on ne leur attribue pas forcément de base. »

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Là est la lutte, résumée par Judikael : « On parle souvent de “déconstruire” dans le féminisme, les préjugés ou autre, ces livres peuvent permettre d'éviter de les construire. » En Terminale L, Judikael confirme que les préjugés sont toujours présents, forcément surtout en sport ou vis-à-vis de « la filière homme » (comprendre, la filière scientifique) et de « la filière femme » (comprendre, la filière littéraire). Si l'histoire du féminisme est désormais abordée en classe, certains sujets restent touchy : le journal du lycée s'est vu censurer un article sur la culture du viol, et la ségrégation hommes-femmes, « au prétexte que c'était trop hard, que les lycéens n'allaient pas comprendre »...

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« L'édition, c'est un milieu qui est quand même très hypocrite »

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À votre avis, comment réagit l'éditeur de Mon premier cahier de coloriage féministe lorsqu'on lui parle des différences entre les salaires des hommes et des femmes dans l'édition, ou dans les aides attribuées par le CNL ? Sans langue de bois : « C'est pas trop surprenant malheureusement, parce que c'est à l'image des autres professions. En tant que bar-maison d'édition, de toute façon, je ne rentre pas dans la case du CNL, je me tourne plutôt vers la région », explique Jean-Marie Goater.

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Haut les coeurs : « C'est pas grave, je m'en passe très bien. L'édition, c'est un milieu qui a quand même une grande dimension d'hypocrisie sur pas mal d'aspects, on le voit sur certaines pratiques... Il y a des cons dans ce métier-là comme dans d'autres métiers, mais je pense que ce serait bien de faire le ménage, comme à Angoulême, c'est quand même criant. Dans certains secteurs du livre, la majorité des lecteurs sont des lectrices, très clairement, ce serait quand même la moindre des choses qu'il n'y ait pas des inégalités de ce type qui existent dans le monde de l'édition. »

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\"Livre

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Un album jeunesse bilingue français-langue des signes (ActuaLitté, CC BY SA 2.0)

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Même sans aide du CNL, les éditions Goater produisent de quoi lire : Les Joyeux Punks, un album à compter, mais aussi une collection d'albums bilingues français-langue des signes, des livres en breton, dont une traduction du Persepolis de Marjane Satrapi. Pour les amateurs de polar, Goater noir, une collection de 14 titres qui a notamment fait revivre Le Soviet, la série culte des années 89-90 d'abord publiée chez Fleuve Noir et Série Noire. Pour les amateurs des écrits du Colonel Durruti, un inédit est prévu pour le mois d'octobre prochain.

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Perdez-vous sans hésiter dans le catalogue de la maison, qui propose aussi de la littérature blanche \"classique\", des essais sur l'écologie et le convivialisme ou la convivialité, l'écologie sociale, et l'Histoire, surtout XXe.

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", + "annotations": [], + "mimetype": "text/html", + "language": "en", + "reading_time": 6, + "domain_name": "www.actualitte.com", + "preview_picture": "//cdn.actualitte.com/images/facebook/25284788384-ea234db7b9-z-56eeff88c23a0.jpg", + "tags": [] + }, + { + "is_archived": 1, + "is_starred": 0, + "id": 99, + "title": "[ROM][6.0.1][Layers][N5] TipsyOS official builds {UBER TCs}", + "url": "http://forum.xda-developers.com/google-nexus-5/development/rom-tipsyos-official-builds-uber-tcs-t3325989", + "content": "
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*Welcome to Tipsy OS*

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This is something Martin Coulon (@martinusbe) started in his 'free' time when waiting for GZR Validus or Tesla builds and having some drinks.
He just started with a slim base; on lp and early mm, and now using AOSPB as a base (wich Martin is also a part of)....then added what we thought useful.
It grew up to be a fully functional Rom
The main goal is to keep it AOSPB/Slim based and will not add any cm features unless AOSPB/Slim does.
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TipsyOS is Black and Yellow default themed, we don't like white UI, so it may look a bit weird on light switch,
but heh! use layers to suit it your needs =)

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We are a team wich is constantly learning and ...drinking because both gets along so well hahaha \"\"

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Just report the bugs and request features, we'll see what we can do!.......

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And don't get it twisted, its not because we're Tipsy that this project is not a serious one, try it and feel speed and stability \"\"

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My builds are compiled with UBER toolchains 4.9 on both rom and kernel code.
We can go over with 5.2/3, 6 ...but to be really honest, 4.9 is the most battery friendly in my opinion, and is still super smooth and snappy!

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Im using a cm device tree base a bit modified...
This rom includes a custom kernel, cm was my base, and i have decided to go a bit wild and cherry-picked up some stuff from:
Francisco Franco, Chet Kener, Faux123, Flar2, Hellsgod and some others
So a huge thanks for them and their AWESOME open sources work!
I will continue to work on this kernel because its fun \"\"

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For cool wallpapers, test builds, requests; join us on our community!

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\nGoogle+ Community\n
Features:\n
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Code:

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\nWe slowly adding only what we need, we don't want a 1236544547 features rom...\n\"The Tavern\":\nPower menu customisations\nToasts/ListView/System animations\nBattery bar\nLCD Density\nGesture Anywhere\nExpanded Desktop\nStatus bar customisations\nAosp Recents and OmniSwitch \nBuilt in:\nDashboard (settings) columns selector\nDashboard lines remover\nSlim Navbar customisation\nVolume steps\nNotification led changer\nHeadsUp switch\nKernel Adiutor app\nLayers manager app\nLayers backup/restore app\nAdaway\nNova launcher\nViper4Android\nES Manager\nSnapCam\nChangelog generator in about phone menu....\nand prolly some other stuff that i can't remember but heh,\n just flash dat sh#t to figure out by yourself =)\n
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Installation Instructions

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1. Make sure you have a working recovery and a nandroid backup

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2. Download the ROM.

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3. Reboot to recovery.

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4.Wipe everything! system/data/cache partitions (except internal storage indeed!)

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7. Flash the ROM.

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Optional- Flash 6.x GApps.

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8. Reboot and feel Tipsy!

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Download:

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Tipsy HammerHead downloads folder

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STAY TIPSY \"\"\"\"
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TipsyOs, a ROM for Nexus 5 aka Hammerhead

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Kernel features:
Kexec patch for multirom support, intelliplug, hellsactive governor, extra io schedulers, intellithermal v2, etc etc and growing, just check commits on history on the link below\n

Known bugs:
quick tiles may be a bit messy while re arranging them....
u tell me then.

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don't even think to report a bug with:
a dirty flashed rom,
xposed frameworks installed,
all of your apps installed, if u have a bug, clean flash the build, (flash the gapps if needed) and reproduce your bug without any data restore.
BRING BACK LOGCAT or u will be simply ignored....

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Contributors
martinusbe
@Alx31
ROM OS Version: 6.0.1 Marshmallow
ROM Kernel: Linux 3.4.x
Based On: AOSPB

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Version Information
Status: Stable
Created 2016_29_02

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Credits:
AOSPB/Slim team for an amazing base, Google, CyanogenMod for device trees and some other repos, Dirty Unicorns/CrDroid/AICP and other roms with their open sources i may have forgotten...

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Rom code: https://github.com/TipsyOs
Device: Hammerhead commits history
Kernel code: Kernel commits history
My github: https://github.com/Alx31

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Last edited by Alx31; 29th February 2016 at 10:48 PM.

", + "annotations": [], + "mimetype": "text/html", + "language": "en", + "reading_time": 3, + "domain_name": "forum.xda-developers.com", + "preview_picture": "http://cdn3.xda-developers.com/images/xda-facebook-default.jpg", + "tags": [] + }, + { + "is_archived": 0, + "is_starred": 0, + "id": 98, + "title": "Top 15 Podcasts All Web Developers Should Follow - Envato Tuts+ Code Article", + "url": "http://code.tutsplus.com/articles/top-15-podcasts-all-web-developers-should-follow--net-14461", + "content": "

As web developers, we’re always trying to get better at what we do. One of the best ways to do that is to listen to what other developers have to share. And even if you’re not learning, it’s still fun to hear what other devs are talking about. Today, I’ll share 15 podcasts that you should definitely check out.

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It seems that as often as a few times a month, Yahoo! brings in developers on the cutting edge of web technology to keep their employees up to date. For the benefit of the rest of us, these talks are recorded and published. You’ll find well-known devs like Douglas Crockford and NNicolas Zakas, and talks on everything from performance and accessibility to JavaScript and the DOM.

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This may be my favourite show from this list. The Dev Show, hosted weekly by Dan Benjamin and Jason Seifer, will give you a carefully curated set of development-related links (usually with a web dev slant) to enjoy. As an added bonus, you can watch the show live on Tuesdays at 1pm EST.

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The tagline for the Changelog says it all: “Open Source moves fast. Keep up.” This podcast, and the accompanying blog, is all about keeping you updated with the latest in Open Source Technology. It’s hosted by Adam Stacoviak and Wynn Netherland, and seems to be the official Github podcast.

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If you’re familiar with jQuery (and you probably are), you know there’s a podcast to go with it. Each week, hosts Ralph Whitbeck and Rey Bango bring you the latest in jQuery news, as well as great interviews with important people in the jQuery community. You can listen in to the jQuery wisdom of people like Remy Sharp, Yehuda Katz, Cody Lindley, and our own Jeffrey Way, among so many others.

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Sitepoint is a great resource for anyone interesting in technology, design, and even business. Books, courses, forums, blogs, articles, they’ve got it all. Of course, there’s a podcast too: check it out to find out what’s going on in the web industry.

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According to the site, WebPulp is “a podcast about technology that powers the web.” In each podcast, host Josh Owens interviews someone from behind the scenes of a well-known webapp; you’ll find out what hardware and software it takes to run apps like the 37signals apps, or GitHub.

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It’s pretty apparent that both Nettuts+ readers and writers are big fans of WordPress. If you can’t get enough WordPress goodness, you’ll probably want to sign up for the WordPress Podcast, “a weekly podcast with news, interviews and plugin tips.” There’s a bonus here: one of the most recent interviewees was none other than Collis Ta’eed, CEO of Envato.

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If you’re a user of Ellis Lab’s Expression Engine, you’ll enjoy the EE Podcast (Ellis Lab is the company behind CodeIgniter; in fact, EE is build completely on CI). Each week, Ryan Irelan and Lea Alcantara will fill in you on a certain aspect of of EE deveopment.

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If you’re a web developer, you’re probably pretty familiar with Chris Coyier’s website CSS Tricks. Besides his excellent articles, Chris occasionally puts out a screencast every few weeks. With his relaxed style, you’ll learn about a random—but always practical—part of web development in each episode.

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Hosted by Jeffrey Zeldman and Dan Benjamin, the Big Web Show “features special guests and topics like web publishing, art direction, content strategy, typography, web technology, and more. It’s everything web that matters.” You’ll listen to interviews in which famous web personalities like Eric Meyer, Jason Fried, Nicole Sullivan, Ethan Marcotte, and other professionals you should know open their minds and let you learn from the best. You can catch this show live on Thursdays a 1PM EST. Just like the Dev Show and the EE Podcast, the Big Web Show is part of Dan Benjamin’s incredible 5by5 podcast network.

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You may be familiar with Carsonified, the company behind many web dev / design training initiatives (including the Future of Web Design and Future of Web Apps confernces). On Think Vitamin, Carsonified’s “blog about the web”, you can catch Think Vitamin Radio, “a bi-weekly chat about web design, development, and entrepreneurship.”

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User Interface Engineering “is a leading research, training, and consulting firm specializing in web site and product usability.” You can take advantage of some of the free usability training they offer in their podcast, the Userability Podcast.

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This is a great resource for any beginner (and even intermediate) jQuery developers. In each episode, Remy Sharp will explain how to create an popular web effect using jQuery. You’ll learn how to build pop-up bubbles, sliding headers, and simple tabs.

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Of course, Nettuts+ publishes screencasts, too! For your convenience, you can get these in an iTunes feed, or subscribe to them on YouTube.

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HuffDuffer is a site created by Jeremy Keith; it allows you to easily create your own podcasts. From the tag cloud above, you can see that a lot of the content being collected is related to web development. Check it out!

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I’m sure most developers listen to the occasional podcast. Have I missed your favourite podcast? Let us all know in the comments!

\n", + "annotations": [], + "mimetype": "text/html", + "reading_time": 4, + "domain_name": "code.tutsplus.com", + "preview_picture": "https://cdn.tutsplus.com/net/uploads/legacy/793_podcasts/preview.jpg", + "tags": [] + }, + { + "is_archived": 1, + "is_starred": 0, + "id": 97, + "title": "University of Mississippi", + "url": "http://olemiss.edu", + "content": "
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UNIVERSITY OF MISSISSIPPI SCHOOLS AND COLLEGES

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The Schools of Nursing and Pharmacy operate on both the Oxford and Jackson campuses. The Schools of Dentistry, Health Related Professionals and Medicine, and the Health Sciences Graduate School, are based in Jackson only. (Additional healthcare programs are available through the School of Applied Sciences on the Oxford campus.) Other than these exceptions, the schools above are on the Oxford campus.

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Public Service Announcement: UM Health Center Seeing Increase in Flu Cases MORE INFO

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    Hotty Toddy
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    Martavious Newby celebrates with fans after Ole Miss' 86-78 win over Mississippi State.

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    Moody's Amazing Night
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    Stefan Moody celebrates at the end of Ole Miss' 86-78 win over Mississippi State. Moody finished his final game at The Pavilion on Senior Night with a career-high 43 points.

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    Career Expo
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    Students talk to prospective employers during an all-majors career fair held at The Inn at Ole Miss.

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    Choir Rehearsal
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    Members of the University of Mississippi Concert Singers prepare for a performance at the American Choral Directors Association convention March 10 in Chattanooga, Tenn.

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    Dentist's Pledge
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    Kendra Clark (right) and other students in the UMMC School of Dentistry Class of 2018 recite the Dentist's Pledge at the American College of Dentists White Coat Ceremony held Feb. 26 in Jackson.

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